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siihs~stent que par les revenus de Goa , sur
lt;squels Sa tvlajesté Portugaise l~ur a assigné
des pensions.
Apres c ette ex pédi tion ~ 1Ps lVInta ttes tour–
nerent l eui's aemes contre les lVI ore$ , vers
l es parties méridionales ; ils travcrseren t les
montagnes des P ctleakare¡zs ( 1) sahs trou- .
ver aucun ~ résistauce de la pa rt d e ces Prin–
ces Gentils ; on croit meme qu'ils étaient
d'i n te}ligence pour secouer ]e joug des 1.\'la–
ho tJt élans.
Aussitót que ceux-ci furent informés que
Sitogi, Prince des Ma rn ttes, des
tnontaghes avec · une é:lt;mée de cinqua1i te
tniile chevaux , ils allerent a sa rencontr c
avec une armé~ presc1ue égale . . Les lVIarat–
tes furent repoussés et ob1igés de se tcnit'
sú.r ]ene h:1uteuts. Cepend.ant oü corps de
f1-'Iar attes détae hé de l' armée , deseen di t par
un dé tilé qui n'-~ta i t pns g" r dé , et
· vint preud¡ e lt>s 1\-Iorf's pa derrjere . Les
1\lnre::; p ri rcn t ce rlé tnc l e 11e t po r un ren–
fort qu i le ue ét ai t cnvoyé d' Arca r , et le
laisser<'nt appr0cher tra nquill ·ment. Qua nd
l es JYlaratl<>s furent a une certaine dis -.
tance , les Mores les rf'cOnn urent. , mais
trop tard; i1 s cri er ent armes , lll con•
fu sio n se mit dans l eur armée, qui , resser-
, rée entre l es montagnes , ne pouvait po1nt
(1) L es· Royaurnes <le l'Índe m éridionale sont parta–
gés en p1usieurs Pa.'eaka,.ens, qui, bien lJUe déFendans
du Prince, sont maltres absolus de leu r petit Eta1.
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