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LETTRES ÉDIFlANTES
l ' argent,
les meubles ,
et-d'autres ornemens
précieux .
A
Tirounamalei
ils
firent d'.un
seul
coup
1m
bü.tin
tres-considérable : les P euples de
tous
les
environs avai ent tnmsporté
leuYs ri–
chesses dans la Pagode de
Routren
(1) ,
d'ot't
ils
croyaien t
que
les
l\farattes,
par
respect ,.
n'oseraien t approcher.
lis
se
tromperent.
Les
soldats
l\'Iarattes. enlever ent , non-'seulement
tout
ce
qui
s'y
t.rouva
d 'eifets, mais
encore
les
daüseuses etles
filles de la Pagode qui
leur plurent.
•
Vous
pouvez
bien
j
ugee, :Madame , que
nos Eglises n'ont
poi.nt
été respectées ;
il&
ont pris le
pcu
l{Ui
yéta it
resté; car l es :Mis–
sionnaires, en prenc.n t la fui te, avaient cm–
porté
avec eux tout ce
qu'ils
pouva·ien t. Il
y
a
déja
quatorze
de
ces Missionnaires
arrivés.
a
Pondichery.
Qn
est en peine de qu atre
Peres
Portu gais ,
U.ont
on
n'apprend
aucune·
.nouvelle. On
craint encore plus pour cleux
autres-,
dont
les Eg1ises sont fo rt
éloignéc's
dans les terres de
Mafss our;
s.' ils n'
ont
po1ut
eu
le
temps
de gag ner
les
hords de lamer, il s.
seront
tombés infailliblement
entre
les
nl.éiins~
des l\'larattes;
quelques-uns
se sont
sauvés·
comme
ils
o-nt
pu
dans
les
bois
et sur
les mon–
tagnes.
Il
n'y
á ,que
le Pere lYiadeira qui n'a
p ~1s
p u
echapper
a
la
fureur
de ces
brigands .
A
l'instigation
cl'un
Brame ,
qui leur
persuada
(1)
Divinilé des In
eles.