ET CUR I :CUSÉS .
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ftue
ce
Pe
re ava i
t
enché d e gra nds
t~ésors ,
j]s le hatti rent cru ellemen
t
~·
ils le
ti nrent
p endant plusieurs jours lié a
un
poteau '
V~
te
n
ue , e t tou t le corps presqn e
nu
~
ex–
p osé aux ardeurs d'un sole il brulant , nc
lui
don_nant du riz qu'autant qu'Íl
en
fall ait
précisémen t pour
ne
pas le laisser mourir
di!
faim.
Ccpendant
le
peu
qu
1
ils trouverent dans
son E glise de
Pergampetti
,
fi t
soup<;onner
aux Niarattes que le Brame le ut· en avait
im–
p osé .
ce
Il
faut le presser, dit le Brame;
s'il
»
n
1
a point d'argGnt, vous en tirerez sure ...
l>
m e.n t d e ses Disciples, qui n'épa rgneront
'>
rien pour le rach eter de
touemens.
»
Les
lVIarattes su ivire nt son conseil
~
et annonce–
rent au JYlissio,nnairc que
la
résolution était
prise d e le fai re mourir dans
les
plu·s
cruel ~
supplices , s'il ne fesaít p as contribuer ses
Dlsc ipl es.
En
effet
~
l es
Chrétiens informés de la
tri ste situa tion o
u
étaít lenr
Pe
re en
J
ésus–
Christ, s'offraient déja a r ama sser parmi e ux
la so mme qu
1
on d emandait pcíUr sa déli–
vrance. Le
Pe
re ·fit veni
t·.
le Catéchiste,
qui
avait
la
liberté de lui p arl er, et
lui
ordonna
,de défendre de sa part a ses Disci p1es , de
donner
la
moindre chose pour
le
délivrer ;
qu'il
aimait
mieux
mouri r,
que
d e
les
voir
récluits' a son occasion,
a
une extreme in-
digence .
.
Les Marattes furent étran gement surpris
d'uue résolution si généreuse. Ceperida_nt ils
D
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