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avee lf's
Mn•
ralles,
moyenn~nt
une somme considérable
qu'il leur donna.
Jamais les lVIa rattes ri'avaient pénétré si
avant dans ce pays-ci , depuis qu e l'Empe..o
_r eur Aurengzeb les en avait chassés. Les
Gouverneurs l\1ores, ou par adresse, ou par
l eur bravoure, les avaient totijours -empeché
de traverser les montagnes qui nous séparent
d'eu.x. La division s·est mise entre les Gou-
- verneurs d'
Arcar,
de
Yelour,
de
Polour
·et
de
Tiroucherapaly
,
quoiqu'ils soient
tou~
parens ; le sang et leurs propres intérets de–
yai ent les réunir contre l'ennemi commun;
la jalousie les a divisés, et ne se pretant point
de secours les uns aux autres, ils out été
hattus tour-a-tour.
N
ous nous ressentons malheureusernent
de leurs querélles particulieres . I /Empire
en souffre aussi, paree qu'on ne peut en–
voye r a Dely. les trih uts ordi nai.res : on
as–
sure qu' Az e:Ga a donné ordre
a
son fils d 'aller
fond re dans le pays des Marattes avec une
ar rnée de q
uatre-v~ng t
mille éhevaux; car,
daos toute l'Asie , l'infanterie n'est presque
comptée pour rien . On espere que ces va–
gabonds rep rend. ront le chemin d e leurs
montagne.s pou r aller défendre. leur Patrie,
ou
cette
d i ~ersion
les
ra ppelle.
Ivlais , qu and
il s se
suont retirés , dans
quelte triste si tua tion ne n ous
trouvt~ rons
J.:l.OUs pas?
ll nous faud ra b il tii· de nouveau
des
Eglises en
plusieurs
~ndroiLs
ou ell es ont