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E T C U R I E U S E S.
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c&té ou
m~me
des deux. Ce sont les especes
que j'.ai vües. Ces cailloux se forment dans
la
rocaille des rives o u cascades du Gandica
1
d'ou on est obligé de les extraire., en cassant
la
pien·e qui. les enveloppe , du-moins en
partie. Ils conservent la marque de leur po–
sitien· , par un médiocre applatissement d/un
des cotés; c'est dans l'eau ou
a
portée du
flot qu'ils naissent. L'insecte qu'on y trouve
est: appelé ver ; d ans la langue des Indiens
on luÍ ·donne trois nom.s :
Souvarnakitmn
,
le ver d'or ;
Vajir_akúam ,
le ver de
dia–
mant; et
Prcestarakitam,
le
ver de pierre ..
Une fable qu'on déhite vers le Nord, porte
que c'est une métamorphose du Dieu
J7ist–
nou,
arrivée de
la
maniere suivante
:
J7istnou
alla rendrevisite
a
la
femmed'un Pénitentet
la suborna. Le Pénitent déshonoré se vengea
par une
malé~liction
con<;:ue en ces
te~mes ~
Puisses- tu naítre ver, et n'avoi-r
a
ronger
.
que la pierre!
La malédiction euL smn eflet;
ainsi na.qnit
J7ístnou .
On
rapporte ajlleurs , d'une autre ma–
niere,
la
métamorphose de
Vistnou:
les trois
Divinités,
Brama
,
J7istnott ·, Chivoudou
,
quí
formeut la faussc
Trin1té
des Indiens ,.
ayant oui parl'er d'une danseuse .nommée
Gandi ca , non moins farneuse par sa dou–
ceur que par sa beauté, furent
h
voír,
et
mirent sa patience
a
l'épreuve par des ma–
nieres in civiles
et
tout-
a-
fait
propres
a
la
facher.
N'ayant
pu
altérer
sa belle humeur?
ils_furent si contens de sa
poli
tesse ,
qu'
a
pres