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L
E T T RE S
É
D 1 F I A N T E S
-3.
di'stauce égale , et pal'fa itement
régulii~res.
J e ne puis dou ter qu'il n'y ait eu un petit
poisson, mais di tférent de ceux q ui sont dis–
posés en
lima~on;
ainsi, le
Chacl·apani
sera
un coquillage pierreux ou pétrifié. Cepen–
dant il ne differe pas du marbre par la eo u–
leur et la dur:eté. Pourquoi les autres Sala–
~rarnam
ne seraient- ils pas de meme des
coq~illages?
J'
ai vu sur les roches de l'lle de France
des. coquillages , qui , sans ressembler aux
Salagramam, peuvent nous aider
a
les faire
• conriaitre. C'est un assemhlage de petltei
loges , dans le creux ou sur les poin tes
des rochers , battus par la vague. · Chaque ·
loge est une co·qui llB, et toutcs ensemble
font un bloc, qu'on appelle , ce me sem-.
hle , le bouquet de mer.
Lf;!
poisson s'y
nourrit de la geaisse de la ,rner, ou de l'ea u
tiltrée
a~
trav ers d'une p eau qui couvre la
surface ,
a-
peu- pres cornme les coquilla–
~es
qui s'attachent au gouvernail du vais–
seau: ce bloc de coquillages , qui n'en font
qu'tH1 , a ,quelque rappor t au
Chacrapani
que j'a i décrit.
n
est encbassé dans la pierre'
q u'il faud rait casser pour l'en
ex.lr 1aire. Se
pétrifie-t-il avec le temps? C 'est ce que je
ne ,
puis décider ; mais s'i l se péLrifiai t, on
pourrnit en
ta i r~
(.me nouvelle espece de Sa-
lagmmam.
.
.
Parmi les
Salngra~a m
qu e je vous en–
voie , celui qui est de la premiere gran–
.deur
,
¡lppelé
...
_.4n.antamourti ,
est rare et,