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LET'Í'RES ÉDIFIANTES

.

s'etre fait connaltre , ils lui promirent

de.

nahre d'elle tous les trois ; et , pour cet

effet, ils la métamorphoserent en riviert•¡

C'est la riviere Q-andica '· ou ces trois Di–

vinités

renais~ent

sous la forme de Salagra–

mam.

Ces deux fahles cond uisent par cliver&

chcmins au meme point'

qui

est de faire

l'apothéose de l'insecte, lequel :se loge ou

nait dans cette rocail1e ; faut-

il

le nom–

mer ver ou poisson_?

J

e

do

u

te fort que ce

soit un ver; en m'écartant du. systeme

~es

Indicns) je dirais plus volontiers .que c'est

un poisson. Peut-etre conviendrait-il mieux

de

l'appeler

lima<tOll ,

a

cause de sa figure

et ele sa

i)O

sition, telle qu'on peut le con–

jectu rer

des

orbes qu'on r emarque sur les

ta-illoux les p1 us distincts. La queue est atl

centre , le ventr·e dans

la partie la plus

·évasée de son lit, la tete au bord ou l'in•

secte regoit

la

noui'riture que

le

flot luí ap ..

porte.

Da.ns

l'espace

qu~occupe

le corps de

l'in–

•secte, on voit

a

distances égales des lignes

profondes, par'alleles) et régulierement

t

ra–

cées , comme si elles partaien t du centre

o

la circonférence , coupées cependant

ou

interrompues d'un orbe

a

l'autre. Ces

li–

· ~nes

sont la par·tie par laquelle l;animal

tienta la pierre, et qui fait supposer que l'in–

secte

a

divers plis, ainsi que le ver et

la

chenille. L'opinion qui a cours parmi les

Indiens, esl que c'est un ver

qui ronge

la