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LETTRES tDIFiANTES
.a
une autre, que je nommerais vo1ontiers
:ex~érieure,
par:ee qu'elle n'a pour
obje~
que
la superficie de la toile. Pour la rendre plus
unie , et que rien n' arr.ete le pinceau, on la
plie en quatre, ou en six d0ubles , et avec
une piece de bois , on la hat sur une autre
piece de hois bien unie ,- ohservant -de la
battre par-tout également ; et quand elle est
suffisamment battue dans un sens
1
on la plie
dans un autr.e,
el
on recommence la meme
opér~tion.
Il est hon , mon R. Pere , de faire ici
quelques observations que vous ne
j
ugerez
·pas tout-a-fai t inutiles.·
1.
o
Le fruit
Cadou
-se trouve dans les bois, sur un arbre d'une
médiQcre hauteur? il se trouve presque par–
tout , mais p-rincipalement dans le
JYiallei~
lam
,
pays
montagneux , ainsi que l e signifie
son nom , qui s'étend considérablement le
long de la eote de Malabar.
2.
o
Ce frJlit sec,
·qui est de la g,rosseur de la muscade, s'em–
ploie i-ci -par les l\1édeeins , e.t il entre sür–
tout dans le-s reme.des .qu'on donne auK
femmes nouvellement accouchées. 3.
o
Il est
extremement i\pre au gout, cependant quand.
-en en garde un morceau .dans la bouche
pendant un certain temps ' on
h;ti
trouve ,
a
ce que d-isent quelques- uns
,
un petit
-gout de réglisse.
4.
o
Si apres en avoir hu-
-mecté médiocrement et brisé un morceau
dans la bouclw , on le prend entre les
-doigts , on le trouve fort gluant. C'est en
-~onne
parÜe
'a
Ces
d~UX
qualités,
je
yeU:X