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E T C U R l E U S E S.

coüdée , et gros comme la jamhe , excepté

~t

une extrémité qui sert de manche.

Deux

ouvriers assis vis-a-vis l'

un

de l'autre bat–

t ent la

toile

a

l'envi.

I.Je

coup-

d'oeil ct

l'expéri ence out biento

t ap

pri s

a

connaitre

quauclla toile est polic et lissée au point

convenable.

I

l.

La

toile ainsi préparée, il faut

y

dessiner

l~s

fleurs et les .autres choses q u'on veut ·

y

.pejndre. Nos ouvriers

lndiens

n'ont rien

de

particulier;

ils se servent

du

ptmcis de

m

eme

que nos Brodeurs. Le P eintre a eu soin de

tra ce r son dessin sur le papier :

'l

en pique

les

traits principaux

avec une

aiguille .fine .,

il

applique ce papier sur la toile,

il

y

passe

ensuite

la

ponce ,

c'est-~t-dire,

un -nouet de

poud re de ehnrbon , par- dess us les piqures,

et par ce moyen le dessi n se tl'ouve tout

tracé sur la toile. Toute sortc de charbon est

propre

a

cette opération , excepté celui de

·p almiee,

paree

qúe ,

sclou l'opinion des

I ndiens ,

il

dé chire

1a

toile. Ensuite

sur

ces

traits on passe avec le

p incea u du

noir et

du

rou ge ,

selon les e nd roits

qui

1'ex1gcnt,

apre~

quoi l'ouvrage se trouve dcssiné.

I I

I~

n

s'agit maintenant de_peindre les couleurs,

sur ce dessin. La

pr-emi ere

qu'on

appliqu~

c'cst le noir : cette coulcur n'est gueres en

usage)

si '

ce n'cst pour certaíns traits , et

E4