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ce que Ia
~ire
ne se fonde , qu'autant qu'il
est nécessaire pour pénétrer de l'autre coté ;
al "'son la retire promptement, on la retourne
,-a
Yenvers, et on la frotte en passant forte–
Jnent
~la
ma'in par-dessus. Le mieux serait
d'y employer un vase de cuivre rond par
le fond : par ce moyen la cire
s'étendr::~it
·l)::lt' -
tuut' et meme aux endroits qui de
l'autr~· cóté
doi-ven t etre tcints en bleu. Cette
l)réparation étant achevée , le P eintre do·nne
sa toi]e au T einturier en bleu, quila rend
:'\U
bout
de. quelques_ jours : Car il,est
a
re–
JTI<lrquer que ce· ne so qt pas les Peintres orcli–
n aires , rrrais les Ouvders , ou T cinturiers
particuliers , qui fonr cette teinture .
Ayarrt demandé au P eintre s'il savait–
cor:nment se prépare l"indigo ,
il
me répon–
dit qu'íl en était Íustruit, et ilme l'expliqua
de la maniere suivnnte. Peut-etre serez-vous
bien aise de la c·onlp<írer avec la méthode
qu'on observe dans les Iles de l'Amél'iq ue.
Ici r ·on prend des fculll es
d'averei
ou
d'indigotier'
que ron fait bien sécher; apres
quoi on les réduit en pO'ussiere . Cette pous–
siere se met dans urr fort granel vase qu'on
remplit
a·
ea u : on la hat fortement au soleil
avec un bambou fendu en quatre , et dont
l es
qu~treextré'mités
err l}as
~ont
fort écar–
tées. On laisse ensnite écouler l'eau par un
petit trou qui est au h as du vase
~
au fond
duquel reste l'indigo. On l'cn tire, et on le
partRge en morceaux gros h-peu -pres comme
un reuf de pigeon.
On
répand ensuite de la