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·r e
u R1rr usEs.
11
S
~arde
qu'il n'y tombe r1en d'aigre
úi
de salé;
_autrement la couleur perdrait heaucoup
ele
sa force.
Si
l'on veut que le rouge soit plus
fon cé, on y ajoute
ele
l'alun.
On
y verse plus
d'eau quand on veut qu'il le soit moins ;
et
c'est
par
ce moyen qu'on
fait le
rouge pouP
les
nuances
et
les dégradations de cette cou.- _
leur.
VI.
Pour composer une couleur de
lie
de
vin
et un pe u
Yiolette,
il
fa
u
t.
prenclre une purtie
du rouge dont je viens de parler , et ·une
partie égale du noir dont
j'ai ,
ma'rqué plus
haut la composition. 'ün
y
ajoute. uue partie
égalt! de
canje
de riz , gardé pendant trois
mois ,
él
de ce mélange résulte la cou–
leur dont il s'agit. 11 regne une superstition
ridicule parmi plusieurs Gentils au sujet de
·ce
canje
ai gri. Celui qui en a, s'en servira
~
}ui-mémc tous les jours de l a scmaine; mais
le Di manche , le
J
eudi et
le
Vendredi, il en
refusera
a
cl'autres qui en· manqueraient. Ce '"'
sernit, disent-ils , chasser leur Dieu de leur
maison, que d' en donner ces jours-la. An
défaut ele ce v:inaigrc de
canje,
on peut se
·servit'
de vina]gre de
caltou
ou de vin de
palmier.
·
VII.
On peut
composer
difl'érentes-
co1:1leurs .
dépendantes du rouge, qu'il cst inutile. de