II4
LETTRES ÉDIFIANTES
rapporter
ici ;
il
suffit de dire qu'elles doi–
ventse
peindré en
meme-temps
que le rouge,
c'est-a-dire, avant
que
de passcr
aux,
opéra–
tions dont
je parlerni,
apres
que
j'aurai fait
qu<;lques observa tions sur ce
qui précede.
1.
o
Ces puits dont l'e:1u est tipre,
De
sont pas
fort communs, meme
dans
l'Inde;
quelquc–
fois il ne s'en trouve qu'un seul dans toute
une Ville.
2.
o
J'ai
gouté
de cette eau ; je
ne
lui ai
PJ int
trouvé
le gou.t qu'on
lui nttri–
})ue ,
mai ~
elle rn'a
paru
moins bonne que
l'cau
ordinaire.
3.
o
On
se sert de cette ea
u
préférah lemen t
a
touie autre '
afin
que )e
rouge
soit plus beau, disent les
uns;
'el,
sui–
vant ce qu'en disent d 'a utres plus communé–
~ent,
c'est une nécessité ele s'en servir,
paree qu'autrement le rouge netiendrait
pas.
4·
o
C 'est d'Achen qlil 'on apporte aux Indei
le bon alun et le bon hois de sapan.
Quelque vertu qu'ait
l'eau
i\pre ponr ren–
dre
la
couleur rouge adhérente, elle ne tien–
cil'ai
t
pas suf:fisamment, et ne serait pas helle
si l'on m anquait
cl'y
ajouter la teiu ture
d'im–
bouré
:
c'est ce qu'on appelle plus commu–
nément
chlti'a¡;er,
ou rac1ne
de
chai'a.
M<ús
nvaut que de la m ettre en reuvre, il faut
préparer 'la toi]c en
la
lavant
dans
l'étang
le
matin , et en
l'y
plongeant plusieurs
fois ,
afio qu'elle
s'imhibe
d'eau , ce gu'on a
prin–
cipa1~ment
en vue , et ce qui ne se
f:-t it'pa.~
prornptemeot
a
cause
(le
l'onctuosité du
lait de huffle , oú auparavant l' on avait
mis cette toile. On la bat une trentaine de