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T
TRES
É
D 1 F 1 A N
1'
E 5
p;éparerent leur chaise et }eur casque de
fer; ils firent rougir au feu
l'un
et l'autre ,
«tt ils se disposai en_t
a
faire asscoir le Mis–
sionnaire sur eette chaise
)
et
a
lui mettre
le casque en tete, lorsqu'un des Chefs lVIa-
-.J;'attes térnoin- de la fermeté du Pere , et de
la
ferveur avec laquelle il oífrait
a
Dieu ses
tourmens.) élevant la ' voix tout-
a-
coup.
'' Laissez en repos ce
Saniassi
(
1) ,
s'écria–
»
t-il) j'ai
ou'i
parlcr du Dieu qu'il invo-
»
que; c'est un Dieu redoutahle , t!t nous-–
»
pourrions bien nous attirer son courroux
>>
en tourmentant son. serviteur: d'ailleurs)
>>
ajouta-t-il, c'est un étranger qui fait du
)) bien
a
tou
t
le monde par ses prieres et par
>>
ses utiles- con-seils : on obéit, le 1\'li.ssion- '
>.>-
naire fut 'détaché du poteau _,
et
renvoyé
>>
líbre.
>>
·
Le Roi de
Mai'ssour
a taché- de défenclre·
-ses Frontieres avec
uri:i:~ ,puissante
armé-e,:mais
-··vainement. Les l\farattes
1'
ont défaite et ont
pénétré dans les Eta-Ls de ce Prince,. ou ils
ont exercé toutes sortes iLe brigal}dag_es.. Ceux
qu\ étaient
da~s
le voisinage des bois et d es–
Jnontagnes s'y ·sont réfugiés; mais ils n'y ont
pas beaucoup gngné. Les
Paleakarens
leur
ont fait payer cherement
l'asile
q~'ils
leur
donnaient, sous prétexte qu'illeur fallait sou–
doyer de nouvelles troupes pour les
garde~
et
les défendre.
Le plus grand mal qu'aient
fait
les
l\1ara_t-
-(t)
Nom qu'-on donne aux Missionnaii·es dans l'Iude·.