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E T C U R lE U S E S.

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Pondich ery était sur-tout l'objet de leur

co1 ere , et du des ir jnsatiable qu'ils ont ele

s'c nri<)li r. Ils sava1 ent que les trésors d'Ar-·

car y av nient été trnmportés ,. et que si le fils–

du Nabab, sa famillr. et sa Cour n'y avaient

pas trouvé un asile, il s 1es nuraient faits pri–

sonniers de guerre , et. se seraient

emp::~rés

d e toute's leurs richesses.

On a

recu en effet

dans la Ville ces Seigneurs Mo,res et les

Dames avec toutes sortes

clt:

politesses, et

On )eu

r

a

fourni

a

eux

et

a

leur suite tOUS·

les

logemens qu'ils ont souhaités;

<~ussi

en

sont-ils pépétrés d'e.stime

d

de reconnais.·

sanee.

Il s

ont informé AzeCa de raccueil

ohligeant qu:on leur avait

fait;

ce Visir qui

. a 'toute l'autorité

dnos

l'EH:~ pire

Mogol,

a

écrit de Dely une lcttre de remercimen t

a

.Mon sieur Dumas , n otre Gouverneür

,

et

lui

a envoyé un serpeau, c'est-a-dire ,.

1-m

haLit

a

1a Mo re , un turban , et un e

éch íl rpe; c'est le présent <lont les Princes

t?t

les

Hois honorent ceux auxquels ils veu –

lent donner dés marques d'une

sin~Suliere

di sti octi on .

Comme les l\1arattrs ne font point la

guerre po ur conserver les

Villes

et les

Payij

qu' ils

soumettent, mais

u'n

iquement pour les

p

iller ,

ils abandonnerent Arcar sjx jours

ap res gu'lls· s'en étaient rendus les maitresr

L e

fil s

el

u

J éfunt

N

ahab , · nommé Dosta–

l ii h an ,

qui s'était_réfugié d an s cette

Villc ,.

ra massa u ne partie

c~e

ses

troupes ,

et

en

.fit

un

corps de vingt

mille

honuues,

a:ec

lec¡uel