ET CURIEUSES.
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tes, et ce qu'on regrette le plus, c'est l'en–
levement des troupeaux et
d~s
petits enfans,
gar~ons
et filies, qu'ils ont fait passer
da~·s
leur Pays. Nous croyions
qu~
la saison d'es
pluies mettrait
fin
a
leurs courses; ils
l~s
ont
c'ol).tinuées, et les ont poussées jusqu'a Por–
tonovo , habifation Hollandaise qu'ils ont
ravagée,
-
.
lis avaient un semblahle dessein sur Pon–
dichery ; ils s'en sont approchés
a
la
dis–
tance de. trois liéues ; quelques maraudeurs
ont fait meme des excursions dans quelques
Aldées
(1)
de sa dépendance. On fit sortir
. un détachement pour leur donner la chasse.
l\1ais
aya.ntété instruits par leurs espions que
nous avions de boris remparts garnis
de
gros
· canon~,
une Forteresse d:ms la Ville , pro–
pre
a
les bien ·rrcevoir' ct qu'on étélÍt nuit
et jour sm· ses
ga'rdes
pour éviter toute sur–
prise; cette vigilance et la honne contenance
de nos Fran<;ais leur ont fait
p1'e1~dre
le partí
de
tcmrner leurs pas vers
le
Maduré, fesant
toujours sur la route leurs ravages accou–
tumés.
La conquete de ce Royamne ne leur a
pas heaucoup
.cou~é
:
d~ux
de nos
Egli–
ses oi1t été .brúlées, et les autres mises au
pillage . Les Missionnaires., qui ont été
a
portée de se rendre
a
Tirou cherapa{r,
s'y
-sont réfugiés. C'est une assez bonne place,
(1) Ce que nous appe1ons Village , se uonune Ald.&e
anx
Iucles.
',