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LtT ·'l'RES
ÉDIFIAKTES
d'une corde
a
terre ' qu'on prend pout' un
scrpent.
J
'ai.vuclans un po.eme ( car ils en ont de
Philosophiques inconuus au
Vulgaire ;
l es
Sentences des premi ers Maitres sont meme
en vers
~
) J'ai vu , dis-je , que
Vassichta
racontait
a
son Disciple
R anw
,
qu\m
Sa–
niassi
dans un étang , abimé dans la con–
templation du
l}fáyá
fut
ravi en
~sprit.
Il
crut naitre dans une Caste infam,e, et épro u–
v'er toutes les aventures d es enfans de cette
condition ; qu'ét.ant parvenu
~.
un
age
plus
mur, il alla dans un Pays éloigné, ou sur sa.
honne
mine,
il
fut mis sur le T.rtme;
que
apres quelqu es annécsde regne'
il
futdécou–
vert par un voyag<'ur de son Pays, qui le fit
connaltre
a
ses Suj ets ,
le~quels
le
mirf'nt
a
mort; el pour se purifierde
l;l
souíllure
qu'ils
avaient contractée
~
se jeth ·ent tops dans un
hucher, ol\ iJs furent consomés par les flam–
m.es.Le
Saniassi
,
revenu
.de
sou extase ,
sortit
d~
l'étang, !'esprit toút occnpé de sa
yision.
A
pe ine était--il
de
r etour chez
lui ,
_qu'un Saniassi étrmrger arriva ,
lequ el
,
;tp res les premieres civilités ,
luí
r aconta
to ute l'histoire
de
Sil
visio~
comme un
fa i~
certa in ,
.et
la
déplorahl e catastrophe
qui
ven ait
d'arriver~laus
un
Pays voisin, dont
il
avait
été témoin
ocul ~ ire.
Le
Saniassi
com–
prit alors qll e l'histoire
et
la
vision , aussi
peu
vraies !'une
que
rl-lutrc
'n'étaient
q ue
le
JJ;Jdyá
qu'il voula·i
t
connaitre.
La
sagesse
consiste
done
a
se déii vrer
dq
-
ll1clyá