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t>s

LET-TR.Es

ÉnrFIANTEs-

en syllogisme. Ces regles du syllogisme sorrt

exactes; elles ne different principalément des

nÓtres qu'en ce que le syllogisme parfait

i

selohles ·Bracmanes_, doit avoirquatre mem.;l,

bres , dont le quatrieme est

un~

applica–

tion de la vérité conclue des prémices'

a

llll

.ohjet qui 1-arend indubitablement sen –

sible. Voici le syllogisnte dont les Ecolrs

r etentissen t sans cesse : la ou il

y

a de

1a

fu–

mee ·'

i1

y a .du feu ; il y a de la fumée

~

cette

Jnontagne

~

done

il

y

a

du feu, comme

a

la

cuisine. Rema rquez qu'ils n'appellent point

fumée , ni les brouillards , ni autres

chose~

·semblables,.

V

1 I

L

-

t./Ecole de

Nyáy am

j

raison, jugement

~

l'a emporté sur toutes les autres en fait de

Logique,sur- tout depu1sr¡ue1ques siecles qu"e

l'

Académie de

.lVóudia

dans le Bengale, est

devenue 1a plus célebre de toute l'Inde, par

l es fame ux Professeurs qu'elle a eus, et dont

les ouvrages se sont répandus de tous cotés.

Gottam

fut autrefois le Fon.dateur de cette

'Ecole

a

Tirat

d'l:lns l'Indoustan, au no'rd

i!

u

G <mge , vis-a.,.vis 1e pays de

Patna.

C' cst

la

qu'elle a fleuri peudant bien des siecles.

L

es Anc

iens P.nseignaient

a

leurs Disci–

ples

tou.ie

la

SL1Í~e

de leur

sysu~me

philoso–

phique : ils admettaient , comme les

J\'J

o•

dernes , quatre pri ncipes de sci_ence: le té.

moignage des seos bien expliqué

Prctt)'ak–

-eham

;

les signes naturels ,

co

in.me la fu-