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Les
Vedam,
outre Jcs pratiques des
an ~
ciens
Richi
et
./Ylouni
,
contie,nnent
l~urs
sentimens sur la nature de Dieu, de l'Ame ,.
du l\'loncle sensible , etc. Des deux Théolo–
gies Bracmanique et Populaire on a com\–
posé la science sainte o u de la ver tu d '
Iíar–
machástram,
qui ,contient la prati que des
differentes R eligions, des Rits-sacrés ou su..
perstitieux, civils ou profanes, avec les L ois
pour l'administration de
la
J
usti ce. Les
Traités d'
Harmachásttam
,
p ar d iffé rens
Auteurs , se sont multipliés
a
l' infini . Je ne
m'étendrai pas plus au long sur une
n~atiere
qui demanderait un granel ouvrage
a
part ,–
et dont apparemment la connaissance ne sera
j
amais que tres.:.superfici'elle.
VI.
Les Bracmanes ont cultivé presqu e toutes
les parti es eles l\'l:tthématiques ;
1'Algebre
ne leur a pas été inconn ue
:
mais l 'As tro- .
nomic , dont
la fin
était
1'
Ast1 ·ologie, fut
toujours le principal ohjet de leurs études
lVIathématiques
~
paree que
la
superstitíon
des Grands e t du Peuple la leur renden't
plus utile; ils out
p1
usieurs méthodes
d'
As–
tronomi e. . Un Savant G rec , qui , comme
Pythagore, voyagea au trefo is dans
l'
{nde ,
ayant appris les sciences des
Bracmanes,
l eur enseigna
a
son tou :-o sa mét:l10de d'Astro–
nom.ie; et
aG n
qu e ses Disciples en fissent
u n mystere aux aut res ,
jl
·
lP.uelaissa dans
son ouvrage les noms Grecs
des planetes-;