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C U R 1
I:
U S E
S.
I V.
De toutes les parties de la belle littéra--
. tu
re, l'b istoire est
celle
que les Indiens ont
le moins cultivée .
lis
on<t un gout infini pom•
le merveilleux, et les
Bracmanes
s'y sont
_conformés pour leur intéret particulier; ce–
pendanL je ne do ute pas que dans les Palais
des Princes , il n'y ait des monumens suivis
de l'histoire de
le~HS
ancetres, ur-tout dan8
l'Indou stan
~
ou les Princes sont plus puis-
- ~ans
et Raje-Poutres de Caste.
Il
y
a
meme
dans le Nord plusieurs livres
qu'qn
appelle
JXaták
~
qui,
a
ce que
de~ Bracm~mes
rn'cnt
assuré, contiennent heaucoup d'histoires an–
ciennes sans aucun mélan ge de fables.
Pour ce qui est des lVlogols , ils aiment
l'bistoire,
et
celle de leurs Rois
a
été écrite
par plu sieurs Sav:ms de leur Religion.
La
gazette de tout l'Empire, composée dans le
Palais
nH~me
du grand -Mogol, parait au–
mo·ins
u nc
fois le mois
a
Dely. Dans les poe–
mes Indiens on trouve mille restes précieux
de la vénérable antiquité
~
une .notion
bien
m arquée du paradis -terrestre, de l' arhre de
vi
e , de
la so
urce de quatre grands fleuves.,
doüt
le
Cange en est un,
qtlÍ,
se1on plu–
sieurs Savans, est le Phison ; du D(>luge, de
l'
ern pire desAssyriens, des victoires d'Alexan–
dt~e
sous le nom de
Javana-Raja,
Roi
de~
Javans ou Crees. ·
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assure que parmi les livres don t
l'
Aca–
démit: des Bracmanes de
Cangi~J ow·cun es~ ~é;-