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LETTr,Es ÉDIFI.A.NTES
gai·re, ils ont env eloppé so us des termes IÍ!Y's-.
térieux les choses
les
plus communes.
I I I.
I~es
traités de la
versification.etde
Ia poé–
sie sónt
en granel nombre. Le
peti.t
abrégé
des-
1'-agles que j'en ai fait, et que j'envoyai l'an–
née derniere pour vous
6tre
communiqué
1
me :li spense d' en
ríen
di
re
ici
a
1'égard de
_ la grande poésie, ou des poemes
de
djffé–
rentes
esp ~ces'
Ja
na tu re étant la
m
eme par–
tout '
les
regles sont aussí a-peu-pres le&
memes. L'unité d'action est moins obse.rvéc
dans· leurs
Ppuránam
et
autr·es poemes ,
qu'elle
ne
l'est en pa rri cnlier d ans Homere
e t
dans- Virgile. J'ai pourtant vu quelc{ues
poemes , et entr'autres· le·
il'
lfánnapoura–
nam
,
ou
l'on garde -plus scrupuleusement
l'uú.ité d'action. Les fahle·s Ind:iennes ,
que
les Arabes et les Persa-ns ont
sí
souvent tra–
dui~es
en leur l'angue, sont un recueil de
cinq pelits·
poem~s
parfai tement réguliers
e\.
con1·posés pour l'éducation des Princes de
Patna.
-L'éloquerrce des Orateurs
n ra
jamai's é_té
' fort en usage
d~m s
l'lnde , et l'art de bien
discou6r y a été muins cultivé¡ mais pour
ce qu.i est de la pureLé, de Ia heaq té , et des
orncmcns de l'élocutro·n , les
Bracmanú
OI'lt
un granel nombre de livres qui en
eorr–
tiennent les préce.ptes, et qui font une science
a
part,. qu'on nomme
A1ankárachástram:
science
de
l'
ornement.