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LET\r'RES ÉDl;FIANTE.S
Quoique ce soit la plus abrégée des Gram–
;Jnaires, le mé rite de sán antiquité l'a mise
,en grande vogue dans les écoles de l'Indous-–
tan ~
Partia,
aidé du
Sarasvat,
composa un
ouvrage immense d
es regles du
Samskret.
Le Roi
Janiour
1e
f.itabréger par
Krama–
disvar;
et c'est cette Grammaire , dont
j'ai
fait l'abrégé, que j'envoyai, ily a deux ans,
et qui vous aura sans doute été communi–
.quée ;
Kalap
en composa une plus propre
.aux sciences.
Il
y
en a encere trois autres
.de différens Auteurs;
la
gloire de l'invention
~st
prinoipalem.ent due
a
Anoublzout.
Il
est éton.nant que l'esprit hurnain ait
pu
atteindre
a
la perfection
de
rart qui éclat.e
oans ces Grarnmaires ;
les Auteurs
y
ont
réduit par Yanalyse la
plus
riche langue du
!J10nde,
~un
petit nombre-d'élémens primi–
tifs,, qu'on peut regarder comme le
caput
1nortuum
de la langue. Ces élémens ne sont
par eux-memes d
1
ancun usage; ils ne signi–
nent
proprement rien' ils ont seulement
ra p–
port
a
une idée ,. par exemple
Kru
a
l'idéc
4'action. Les élémens secondaires qui affec–
tcnt
le
primitif, sont les terminaisons
qui
le fixent
a
etre
nom ou verhe; ce1les se1on
lesquelles il doit se décli ner o
u
conjuguer
Un
certain
DOinhre'
de
S)'
Jlabes
a
placer entre
1'élément pri'mitif et les terminaisons ,, quel–
·ques propositions
3
etc.
A
l,.approche des
célémens secondaires le primitif change,sou–
Vent·· de figure;
f(
ru,.
par exemple, devient,
sdonce qui luiest
ajouté,
Kar, Kar>Kri.J