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E

1'

C U R 1E

U

S E S.

,l)j

.j)

soudainemeut reveillé par une

voix qué .

>>

j'entendis, et qui

me

disait tres- distincl,.l

.l>

tement :

tu

es

daris

l'erre:ur, cherche la_

»

vérité -,

et

tu

]tt

trouveras ;

les

Pénitens

»

qui te l'ensef gnerortt

ne

sont pas

éloignés;

»

Je ne, pus

ferhler

ljceille

reste de

la

nuit~

)) -J'allái

Je

grpnd

,matiil

a

la l\ilosquée;

j'y

»

fis 111a

priere av_ec

plus

de

ferveur q

u'a

»

l'ordinaire ,

pour écarter les pensóes qui

~>

·me

toilrnientaient.

La

nuit suivante je crns

j)

entendre

'la

metne

voix

et les memcs

pa.o.

»

roles , ce qui arriva encare .la troisieme

>>

nuit. Depuis ce temps-la, ·e' est •

a

.l.

di

re ,

»

d ep uis

trois ans; je n'ai pas gouté un mo–

>>

nient

d é

plaisir ;

je me

suis

informé

d e-s

>>

ditférente~

Rcligions du

P ays ;

je

les

ai

>>

examiriées

attenti'vem-ent,

et elles m'ont

)) paru toutes fauss es et

nhs urdes '

a

la ré..

''>>

~erve

de la Rel

l~ion

de

J

ésus-Chrjst, que

·»

je crois· etre la

seule

vé ritable. Des ce mo–

>>

ment je rcrtonce

~l

Mahomet, je erois

a

~>

Jésus-Cluist

le

Fils de Dieu rnün

divÜ).

>>

IV1aitte; en un mot, je su1s Chréti en.

n

Vou~

pouvez jugei', Madame

j

quel fut

:moi'l

étonnement : il

ftH

encore plus

grand

dans la suite.

En

six jours

de

temps le

Pro–

sélyte apprlt les prieres et ]'explication des

vérités

de la

Foi

:J

qu~

je lu-i donrtai en

lan~

gue Indoustane.

On

ne pouvait le retirer de

l'Eg1ise, oú

il

passa1tpresque

tOute lajour–

née , et quand je lui

-représentais

qu'il

y

avait

des

précautions

a

prendre : (( que

craignez–

)} vous

done

-pour moi,

me

répondait-il?

je

Cl