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LE
T TRES
É
D 1F 1 A N T E S
))
suis
pret
a
donner ma tete pour la dé–
>>
fense de
ma
foi.
»
J
e
louai sa fermeté;
rna1s
je lui fis entendre que Dieu demandait 'de
lui un autre sacrifice , qui ne luí serait pas
~oins
agréable;
<<
c,est, lui.dis-je, de quit–
~
ter c'e Pays-ci , ou vous ne pouvez I'ester
)>
sans que votre conversion
~'éclate,
ce
qui
>>
exposerait notre sainte Religion
a
une pcr–
)) séc\]:tion certaine de la part
du Nahab.
?>
Je pars des demain ; me dit-il, si vous le
>>
voulez.
»
Apres l'avoir éprouvé pendant
un mois,
qu'il
e
u
t
toutle temps de
me
u
re or–
~rc
a
ses affaires
'il
prit l'habit d'un habitant
cle
Carnate ,pour .n'etre point
rec~nna,
etíl
partitavec un Chrétien de confiarice ,.. qui le
€o:aduisit
a
Goa. Nos Peres Portugais , qui
Jui ont donné le saint Bapteme , en font les
.plus grands éloges. Il est content et il
y
mene
une vie exemplaire·. Il ne m,.e reste plus,
J\1adame ,
qu'a
vous demander la conti–
nuation de vos bontés et de vos prieres pour
,Jnoi et pour nos chers Neophytes.
Je suis avec une respectueuse reconnais.–
sanc.e , etc.