E
T
C U
It
I E U S E S.
5
I
->l
riant , et pour preuve que je voris. clis
>>
vra~
, c'est qne je ne me plaindrai
p as _
;)
a
mon Gourou du mauvai s traitement
que
>>
j'ai re<;:u
par
vos ordres.
>>
On
trouva cette
réponse aussi ingénieuse pour la conjoncture
présente, qu'elle était Cbréticnne.
'
Pendant les quatre mois de séjour que je
Jis
a
Courtempetti,
je fus appelé
a
Veionr
pour administrer les derniers Sacremens
a
un malade. Quoiqúe le
Nabab
nous protege ,
nous n'entrons guere clans cette
Ville
que
-la nu
it ,
~t
avec précaution. Des ,que
je
fus
á.rrivé dans
ma
petite maisonJ
j'en
fis aver–
tir les Chrétiens, qui s'y rendirent a l'beu,re ·
meme ' et j'entendis leurs confessions- j·us!...
qu'a rninuit
~- que
j'allai me reposer sur une
natte de jonc , qui
~st
notre lit ordinaire,
dans le dessein de di re la lVless\e a 'teois
he u–
res , pour renyoyer tous les Chrétiens avant
le jour.
A
peine eus-je dormí ul)e heure,
que je me ré"·eillai en sursaut -, . .
et
j'eti.s
la pensée d'aller visiter le malade. .J'aHai
d.oucemcnt aupres de lui, et ·je le trouvai
td~s-mal.
Ayant éveillé ceux
qui
dormaient
a
ses cotés ' je
commen~ai
prornptement
la Messe, et aprcs
la
~ommunion
,
je
lui
donnai
le saint
Viatique
1
,
qu' il re<;ut avec:
une parfaite connaissance,
ct
a'lec de
gt'and·s
sentimens de piété. A
1
la fin de ma Iy1csse
il
expira. Nous bénhnes tous ensemble
le
S €·igoeur, -d'une
mort
qui paraissait
~ua r
q
uée
a u sc.cau
el'
une
Provid
J:nce si
pad i-·
culiere.
C2