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LETTRES EDIFIANTE S
est fait d'une seule pierre noire, au-ssi
palie
que le marbre. C'est,
a
mon goút, la figure
la pl'!s réguliere et la plus hardie que j'aie
vue dans ce lieu-la, et elle me surprit
vérita~
blement; tout le reste me parut peu naturel;
gené et sa ns vie.
En sortant du Temple, on trouve du coté
du Snd une belle espbnade, au hout de la–
qu elle on voit un fort grand étang plus long
que large ; on
y
descend par de grandes
rampes : c'est
la
que les Brames, avant la
pt'Íere et les autres fon ctions q u'ils ont
a
r emplir dans le Temple, vien nent se laver
et se p.urifier. A l'Ouest du Temple, et
a
une égale distance de l'étang, on trouve une
espece de petite CL.apelle, ou l'on a six mar–
c.
hes
a
monter : mais auparavant il faut se
l aver les pieds dans un bassin tóujours plein
d'eau , qui est au has d e cet escalicr. Le
Brame, qui é-tait
a
la porte de la Chapelle,
voyant que je me dispensais de cette céré-
-monie , y rentra au plus 'vite , et en ferma
la porte'.
«
O
Saniassi ,
me dit alors celui
>>
qui m'accompag nait, vous etes un Péni–
,,
tent, vous n'avez poin t de souillure ; mais
»
personne n c peut entrcr dans ce saiu
t
lie Ue
»
sans s' etre bi en puriGé auparavaQt; d ai....,
n gnez q uitter vos soques, et arrr ser se ule–
>>
ment Ja plante de vos piecls pour donner
))
l'ex.emple.
Quancl
vous serez entré, vo us
,, n'aurez -plus qu'a \'Óus prostcrn >r devant
,,
Routren
>
·et soyez sur que ce D1eu vous
Jt
sera favorable. ))
J'
étais le se u
l .
qui por-