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que dans ce transport de fureur, on ne se
jetat sur son mari, et qu'on ne le mit en pie–
ces, appela promptement quelques soldats
Chrétiens de la suite du Gouverneur , qui
garderent sa maison , et en écarterent ces
furieux.
Le Gouverneur , informé ·peu apres
~e
ce tumulte
:~
envoya quatre soldats pour lui
~mener
le Chef du Village, auquel
il
ne
donna que deux heures pour chasser tous
les
Andis
hors de la banlieue, avec ordre
de laisser au
Pandaran
la liberté entiere de
professer ,sa·Religi on, lui ajoutant que s'il–
entendait parler encore- de cette affaire, ille–
fer·ait chatier séverernent , lui et tous ceux.
qui auraient l'insolence de contrevenir
a
ses
ordres. Les
Afzdis
se retieerent, et le
Pan–
daran
dem.eura tranquille. Il vient souvent
a
l'Eglise avec tous ceux de sa famille, et je
compte leur adm.inistrcr le Bapteme dans peu
~e
jours. Tou
t
étant ainsi appaisé, j't·nvoyai
r~mercier
le Gouverneur de l¡:t protection
dont
il
nous avait honorés; _il
In
e
fit
assur.erde son amitié, en me priant d'avoir recours
a
lui dans toutes les occasions ou, il pourrait
:me faire plaisir.
.
,
QuellpJ~
temps
apd~s
·je partis pour une
autre E glise , qui est
·a
Courtempetti.
Il me
fall ut passe,r p::lr
Tirounarna.Zey,
c'est-
a–
dire, la sainte Montagne, une des plus an·–
ciennes et des plus fa me uses Villes de cette
'l?éninsule, ou j'eus la curiosité de voir le
Temple, dent les
lndi~ns
racontent tant dc.