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.42 .

.LE T TRES

É

D lF I ANTE S

lui-meme

a

un de ses Disciples lá feuille sur

laquelle il mange, c'est une distinction pour

celui qui la re<;oit.

Tel est le grand

Gourqu

qui m,avait fait

.proposer une conférence au Tribunal du

H.oi

de

Gingi,

et qui

n,y

pensa plus , qu:mcl

il

sut que j'acceptais ses oífres. Ce refus

a

été

un sujet 'de triomphe poa r nos Chréticns ,

et a fort décrédité le granel

G ourou

dans

l'esprit des

I~fidel es.

peux farnilles Idola–

tres de ce Village sont déjh venues

a

l'Eglise

pour écou te r les in structions et se préparer

a u Bapteme. Il

y

a ap parence q u' elles seront

suivies de plusieu rs au trcs. Le seul signe de

vie qu e donna ]e gran el

Gourou,

fut d'or–

donncr qu'on r eti ra t le

L1:nf) an

du Caté–

chumene, de crainte qu'il ne fut profané.

Ce

L ingan,

comme je l'ai

d é! ~

dit, est une

figure iñfame du Dieu

Routren

;

ses dévots

le portent p endu au cou d ans une petite

boite d'argent. S'ils venaient

a

le perdre, de

quelque maniere que ce soit,

e,

est un cri me

qu'il leur faut expier par des jeunes

et

d'ef–

froyaLles pénitences, auxquelles on les con–

damne pour le reste de leurs jours. Les

Andis

ayant done demandé le

Lingan

a

notre

Prosélyte,

il

répondit qu'il l'avait jeté dans

la riviere. A ces mots, les

Andis

se frap–

perent la poitri11e, se jeterent par terre, se

vautrant dans la poussiere , et cri{Jnt de

toutes leurs forces que ce rnalheureux avait

déshonoré

Routren,

et qu'il n1éritait la mort.

La femme du Catéchumene , qui craiguait

·~··

..