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.LE T TRES
É
D lF I ANTE S
lui-meme
a
un de ses Disciples lá feuille sur
laquelle il mange, c'est une distinction pour
celui qui la re<;oit.
Tel est le grand
Gourqu
qui m,avait fait
.proposer une conférence au Tribunal du
H.oide
Gingi,
et qui
n,y
pensa plus , qu:mcl
ilsut que j'acceptais ses oífres. Ce refus
a
été
un sujet 'de triomphe poa r nos Chréticns ,
et a fort décrédité le granel
G ourou
dans
l'esprit des
I~fidel es.
peux farnilles Idola–
tres de ce Village sont déjh venues
a
l'Eglise
pour écou te r les in structions et se préparer
a u Bapteme. Il
y
a ap parence q u' elles seront
suivies de plusieu rs au trcs. Le seul signe de
vie qu e donna ]e gran el
Gourou,
fut d'or–
donncr qu'on r eti ra t le
L1:nf) an
du Caté–
chumene, de crainte qu'il ne fut profané.
Ce
L ingan,
comme je l'ai
d é! ~
dit, est une
figure iñfame du Dieu
Routren
;
ses dévots
le portent p endu au cou d ans une petite
boite d'argent. S'ils venaient
a
le perdre, de
quelque maniere que ce soit,
e,
est un cri me
qu'il leur faut expier par des jeunes
et
d'ef–
froyaLles pénitences, auxquelles on les con–
damne pour le reste de leurs jours. Les
Andis
ayant done demandé le
Lingan
a
notre
Prosélyte,
il
répondit qu'il l'avait jeté dans
la riviere. A ces mots, les
Andis
se frap–
perent la poitri11e, se jeterent par terre, se
vautrant dans la poussiere , et cri{Jnt de
toutes leurs forces que ce rnalheureux avait
déshonoré
Routren,
et qu'il n1éritait la mort.
La femme du Catéchumene , qui craiguait
·~··
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