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1F 1 ANTEs
Gouverneur l'interrompant , demanda au
Pandaran, si c'était-la le Dieu qu'il adorait.
ce
Oui r épondit le Catéchum{me , c'est cet
»
unique vrai Dieu que j'adore depuis un
>>
mois que j'ai le bonheur de le connaitre:
>>
Routren
n'esté1u'un homme qui s'est rendu
>>
infame par ses crimes. Le
Gourou
vi ent
>>
de faire son éloge : peut-il nier ce que nos
>>
histoi res nous r acontent de sa naissancc ;
>>
de sa mere nommée
Parachatti;
de
Brama
»
son frere ainé, auquel il coupa la tete ;
>>
du repentir qu'il eut
de
son fratricide; de
. »
sa retré) it.e dans
un
désert pour en faire
>> ,
pénitence , et
Óu
cependant il commi t les
>>
plus grandes
abomination~
et de toutes les
>>
especes?
»
L e
Gourou
et les Andr:svoyant qu'il allait
découvrir bi en des mys teres d'iniquité, l'in–
terrompirent par l eurs, cris et par les inju–
r es
dont
ils.
l'accab.ler ent. Le Gouverneur,
.qui recoona issaÍt le vrai Dieu aux traits
don t le Catéchiste l'avait dépeint , et qui ,
d'ailleurs , selon les principes de sa Loi ,
révérait Jésus-Christ comrne un grand Pro–
phete ,_irnposa silence a ces .mu tins ; apres
quoi , de concert avec ses Offi ciers , il pro–
non~a
qu.e le P andaran méritai_t les plus
grands éloges d'avoir abandonné
Routren
pour adorer le vrai Dieu , et qu'ainsi
il
devait etre máintenu dans tous ses hiens et
dans tous ses honneurs . Cette déeision excita
un geand tumulte parrni les
Andi~
et les
au–
tres Gentils qu_i attendaient au-dehors
quelle