E T C U
R.
J
E U S E S.
4.
I
serait l'issue de cette di spute. lis demande–
rent une nouvelle conférence,
a
laquelle ils
feraient venir le grand Gourou de
Tirou–
namaley
:
elle leur fut accordée
,
'et mo!i
Catéchiste m'en fit .informer aussitot. Je lui
mandai de faire savoir a tout le monde qu'il
y
a long- temps 'que je souhaitais une pa–
rei_lle entrevue avec un homme d'une si
grande
rép~tation
, et queje me rendrais au
Palais du Gouverneur des qu'i"l y serait ar–
rivé. Le grand
Gourou
ayant appris ma réso.::
lution,. s'excusa d'y
compar~itre,
sur ce que
le Gouverneur avait montré. trop de par–
tialité , et me fit dire qu'il m'appelait au ·
Tribunal du Roi ·de Gi-n gi. Comme j'avais
toute ma confiance ep. Dieu, je ne redoutai
point ce Tribunal infidele ; je fis réponse
_ qu'il n'avait qu'a me marquer le jour, et que
je m'y trouverais ponctuellement.
.
La dignité de grand
Gourou
est la pTus–
grande qui soit dans la Religioh pa'ienne.
C'est lui qui nomme et établit les Gouroux. '
sn balternes; il décide en dernier ressort des
affaires de la; Religion. Son emploi est de
prier, de jeúner , de se laver fréquemment
·pour l'expiation des péchés des
~ommes,
de
donner a ceux de sa Secte des avis. et des.
instructions : sa
j
uridiction ponr le spiri tu el
s'étend a toute ime Province : il a des reve–
nus tres-considérables , et les Peuples ont
pour lui un respect
q~i
va
j
usqu'a la
véné–
ration ; on s?estime heureux ·qu'il daigne
recevoir ce qu'on
lui
présente;. s'il donne