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E T C U R I E U S E S.
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tais par-tout ma chaussure de bois, en qua–
lité de Pénitent ;·l es autres par respect mar–
chaien~
nu- p ieds , selon
la
coutumé dtJ
pays, qui J?.e permet pas d'etre chaussé dans
}a maÍSOll meme d'un ·particu}ier
Uil
peu
COD–
~idérabJe .
Je répondis
a
mon" con'ducteur,
qu'un Die u de pierre n'éta it pas le mien,
que je n 'ado rais que le vrai Dieu , le Créa–
teur e t le lVlaitre souverain de toutt's
eh
oses;
et par maniere de conversa tion, je lui expli–
G,uai les g;an.deurs et les perfections de cet
Etre supreme.
Nous tourn;\
m.esensu ite surJa clroite au
~ord
; une place ébvée de
la
longue ur de
l'·étang, qui est au lYiidi ,
fa1t un
point de
vue
::~dmirable .
C'est
UD B
co1onna de magni–
fique' ouverte de tous cotés ' et plafonnée
d e b elles pier-res"de taille.
n
y a neuf cens
colonnes ; chacune t;:st
d'
une se u]e p ierre
hau te de vingt p ieds;
dle
sont i:outes ou j
vragées , e t l 'on
y
voit
repr~sentés
d es com–
h ats d e D ieux svec d es Géans , et divers
jeux
de
Pieux et de Déesses :
le
trava il
en
est immense. C'est
la
que les Pélerins , qui
~vi e nn e nt
de toute l'Inde visi ter· ce
Temple
célebre, se retircnt
en
pa rti e dur;mt la nuit.
D~rri er~
cette colon n ade,
a
ci uquante pa s
plus lo
in ,
commence un corps de logis
q
ui
r egne
j
usqu'a la
m
u raille de l' E st. C'est la
'que logent un grand nombre de Brames ,
d'Andis , de Sani ;Js.sis ,
de
Sacrificatcurs ,
d~
Gardien s du Temple , de l\Jusici ers ,
de
Chanteuses
et
de
Danseuses,
filles
fort
a u":'
,.