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4-9
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auirall sur cette tahle. Et · s'adressant
a
)>
la premiere :
vous,
Madame, qui
etes
l~
)>
plus
:mcienne, lui
dit-il
~ . commenc~z
la
))
premiere : ))
elle
obéit,
p.uis
on
lui
ouvrit
la
l)Orte,
et
on
la
{it
so.rtir.
Üt)
en
.fit
autan.t
a
ton tes
les
autres ;,
apres
quoi le Gouverneut·
les
fit
reconduire fort poliment
au
Temple.
Les
lVIores, qui regardent
les Centils
c.omme
leurs esclaves, ne font nulle
difficuhé
.de
s'approprier leurs biens quand ils en trou–
vent
l'occasion:
l'
Alearan leur clonne c.e .pou·
voir dans
les
Pa.F; qu' ils ont conquis sur les
Idolatres.
· '
.,,A
pre.s
avoi r
satisfait
roa
curí.osité
~
Tirou–
nam.aley ,
je me
rendis
a
Courten'tpctti
,
ou
l'on tn'atten.dait avec ·Ímpatience. J'appris,
en
y
arrivaút,
un
trait tout
r.écent
de ferm eLé
d'u~
de
mes
Néophy tes . .
C'est
un h ab ile
Sculptcur : et comrne
1'
on vcnait de
bti. tir
daus
une
Peuplade
voisine un nouveau
Tem- ·
ple dédié
a
la célebre
Coulenvre ,
qui, se1on
les Indicns , porte le
mon.desur sa
t ete ,
on
le
fit
venir po,ur sculpter cette
Cou1euvr~
sul?
1,1ne pi
erre.
Le Ch rétien répondit qu' il ne le2
pouvait
pas.
Ou
le
fit
expliquer ,
eL il dit
clairement
que la Religion
chré tj eun~
qu'il
avait
embra~sée,
ne l ui p ermettait p as de
travailler po ur
~les
Ido
les. Aun oment
meme
on
le
conduisit a u Seigneu.r G entil, Bram.e
de Caste, et Intendant
du
Pays ,
qui l ui
en
donna
un
ordre
expres,
sous peine d 'étre
puui
de
cinquante
coups
de
chabouc :
c'est un ,
grand fou et de cuir, dont on
chft~i e
les
e.r
i-
'I'ome
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