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LEtT
RE·S ÉD"IFlAÑTES
En fin,
lassés de ses remises , apres avoir pa ssd
d eux mois dans les monlagnes poor r afrat..:
· chir leurs troopes et pour lai sser passer l es
grandes chaleurs des moi s d'Aout et de Sep-'
- tembre, ils se remirent
en
march e, et pri-·
rent le chemin
d'A
reate.
Sabder-Alikún
en
fut effrayé; il 6t vcon..:
d re aussito t t.out
ce qu'ii
avaitde
pierrer:Í cs ?
et
envoya aox
GénériHlX
Marattes tout
r
ar–
gent q u?il pnt ramasser. En mem(-:-temps,
a
f orce de prieres et de promesses, illes enga–
gea
a
l e laisser tranquille
et
a
to urner leurs
f orces contre
I richirapaLi.
Ils arriverent de-'
'Vant cette Ville au mois de . Décemhrc ; et
apres l'avoir
investie
~
ils ou.vrireut le
1S
la
tranchée devant la place .
,
S u ivant
les lettres écrites <le leur
camp
h
:p_ondichery
,_an
commencement du mois
d 1~
Janvie r
q4r,
leor armée était alors compo–
sée
de soixanie-d ix
mille
cavali ers, et d'en–
viron
cinquantemcin q miJle
hülQIDt'S
d'infatP·
· te.rie , dont
la
plus grande
part1e
1eu r avai t
été fournie par les
P rinccs
G entils du. Pays .
On
y
comptait óutre cela
cent
éléphans ·.;
cinq
a
six cens chameaux' et plus de vingt
mille
hceufs.
Toute
cette armée
était
cam–
pée
a
une d emi-lieue de la Ville. A l'égard
de
Chandasaeb,
il avait daos la Fortercsse
deux
mille
caváliers et
cinq
mille hommes
_de pied; mais l es
vivres ' e t
l es provisions n.e
répou d aient
pas
a
une garnison aussi nom–
l>reuse. Il
n'y
avait
dans
la
Ville.duriz
et de
l'eau que pour un mois, et on
y
manquait