Previous Page  270 / 352 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 270 / 352 Next Page
Page Background

258

LEtT

RE·S ÉD"IFlAÑTES

En fin,

lassés de ses remises , apres avoir pa ssd

d eux mois dans les monlagnes poor r afrat..:

· chir leurs troopes et pour lai sser passer l es

grandes chaleurs des moi s d'Aout et de Sep-'

- tembre, ils se remirent

en

march e, et pri-·

rent le chemin

d'A

reate.

Sabder-Alikún

en

fut effrayé; il 6t vcon..:

d re aussito t t.out

ce qu'ii

avaitde

pierrer:Í cs ?

et

envoya aox

GénériHlX

Marattes tout

r

ar–

gent q u?il pnt ramasser. En mem(-:-temps,

a

f orce de prieres et de promesses, illes enga–

gea

a

l e laisser tranquille

et

a

to urner leurs

f orces contre

I richirapaLi.

Ils arriverent de-'

'Vant cette Ville au mois de . Décemhrc ; et

apres l'avoir

investie

~

ils ou.vrireut le

1S

la

tranchée devant la place .

,

S u ivant

les lettres écrites <le leur

camp

h

:p_ondichery

,_an

commencement du mois

d 1~

Janvie r

q4r,

leor armée était alors compo–

sée

de soixanie-d ix

mille

cavali ers, et d'en–

viron

cinquantemcin q miJle

hülQIDt'S

d'infatP·

· te.rie , dont

la

plus grande

part1e

1eu r avai t

été fournie par les

P rinccs

G entils du. Pays .

On

y

comptait óutre cela

cent

éléphans ·.;

cinq

a

six cens chameaux' et plus de vingt

mille

hceufs.

Toute

cette armée

était

cam–

pée

a

une d emi-lieue de la Ville. A l'égard

de

Chandasaeb,

il avait daos la Fortercsse

deux

mille

caváliers et

cinq

mille hommes

_de pied; mais l es

vivres ' e t

l es provisions n.e

répou d aient

pas

a

une garnison aussi nom–

l>reuse. Il

n'y

avait

dans

la

Ville.du

riz

et de

l'eau que pour un mois, et on

y

manquait