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É'Í

C .URIEtf~ES.

25~

1

ífe

gue rre eurcnt ordre

de ·

s1"atT~ter

h'ors

de

l:a

Ville et de cam

pcr

le long des nuus .

A.

l'égat'd des áut:res, il

n 'cst

pas concP.vaLle l á.

qua ntité de grains e t de- b;:tgages de to ute es-–

pece;

le nombre de

l\:Larcliands ,

de fcmm es,

et d'enfans qui·

entrereut

da~s

Pondichery.–

Tou

t

ce qui ne put t ro uve r p lace

d~ns

les

maisons, fut obligé de r ester d ans Jes rues

r ·

.qui, en p ct u de temps se trouverent si

rem-

plies, q ne le éinqu ieme jour a

pres

1::~

ha taille,

c'cst-a-dire,

le

2S

M'ai

>

on·pouvait

a

peine

y

p::~sser.

Ce spectncle fut sHivi d'un autre

qui:

n'était pas

moi

ns ·

touchant. La Pr.incesse , .

veuve du Nabab

Daous t-

Alikéln ,

qu i

ávait'

été

tué dans

lo

comba.t, se présen t:l a

la

porte:

de

Valdaoue , suivie de

t.ou

te sa

fam ill e , im;... '

plorant

1a

protectión

du Hoi de France, et}

dem andan t

avec

in sta nce d'etre

re<;:ue

dans –

la

ViHe ,

oú elle

apportait

tout ce

cp/ell~

avait pu ramasser d'or,

de

pier reri-es·et d'au-··

tres eflets précieux .·

La

circonstance ét'ait·

délicate . La

politique

d'tm Chef

de

Colo-–

n1 e

doit

et-re

de

ménager éga]ement

l OUS

l ~tf

P euples qui l'ont

re c:;u

sur

leurs terres , et'

qui

veulcnt

bien

I'.Y.

souffrir.

S'ils

sont

div i- –

sés,

il

ne pc ut se de clarer ·en fave ur

de

l

'ur.Jr

'

s-ans

mécontenter · et

s:auiree

le

parti von_..

tl'aÍ1~e .

Dans les·

circonstanc.es

présentes , s;:

l 'on

accordaiHi

la

vet::~ve

du

NahafJ J'entrée·

d e Pondi chery,

n' éta1t ~ iJ

pas

a,

cra indre ,-–

qu'instrclits du lieu de sa retrai te , informé&

!in'elle

y

avait

transpor Lé·ayéc

elle

t0u~es

se$..