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LE'
'fTR.ESÉDl'FIANTES
mée vaincue tt·om"l
son saluv
dans la fui
te...
-Quelque recherche que l' on
flt ,
on ne ptrt'
jamais trouver ]e corps du Nab<lb, non plus :
·qq,e
ceux de plusieur-s
de
&es Offtciers
géné–
raux g ui n' ont point reparu depuis
~
ayant
' -été
sans doute
écr;.~sés
par
les éléphans,
en–
sevelis dans Ja boue , et confo'11dus dans la
multitude
des.
morts , sans qu'il
fut
possible
de
les
reconnaitrc .. Ceue s:wglantc hataille ·
se donna le
20
M_ai
I
740 ,
Cl1Vl l'OI1
a
quatre
licues
1t
l'Ouest
de
la
villc de Pondichery.
La
nouvelle
de
cette
défaite et de
la·
mort•
du
Nabab
s'étant
répandue dans
le
Pays,
y ·
causa une
constcrn ation qu'il
est·plus
facile ·
d'ima giner que de d
~crire .
Ün vit bientüt
arriver au pied des
murs
de Pondichery l e-s –
déhris d·e l'armée J\1ogole. , et une prodi–
gieuse multitude de PetJples 1Vlor€s et Gen–
ti)s'
qui '
croyant
déja
rennerni sur leurs
traces -, demandaient
a
grands cris qu'on leu.r
áccordat nn · asile dans cette ViHe . C'était,
dans
cette
désolat1:Ón
généra1e , le seul
en–
droit de la cale ou
ih
se crussent en sur·eté ,.,
t ant
~t
cause de la Fortaesse, des rnurs et
des hastimJs
dont
la Ville
'est'défendue, qui–
étaient en
hon
état·, et garn1s
d~une
nom–
l>reuse artillerie
, -qu'~u
éga·rd
a
la haute
ré~
putation que la Nati'on s'est fa ite dans ce
Pays.
La foule des
fuyards
devint si grande "
qu e.J'on fut ohligé de
faiTe
fermer
les
pen'-–
tes de la Ville. On laissa seulement ouvcrte ·
t1el1e
de
Valdaour ,
dont on
renfor({a
la
garde, afin
el'
empecher
le
désordre.
Les
_gen~··