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~52

LE'

'fTR.ES

ÉDl'FIANTES

mée vaincue tt·om"l

son saluv

dans la fui

te...

-Quelque recherche que l' on

flt ,

on ne ptrt'

jamais trouver ]e corps du Nab<lb, non plus :

·qq,e

ceux de plusieur-s

de

&es Offtciers

géné–

raux g ui n' ont point reparu depuis

~

ayant

' -été

sans doute

écr;.~sés

par

les éléphans,

en–

sevelis dans Ja boue , et confo'11dus dans la

multitude

des.

morts , sans qu'il

fut

possible

de

les

reconnaitrc .. Ceue s:wglantc hataille ·

se donna le

20

M_ai

I

740 ,

Cl1Vl l'OI1

a

quatre

licues

1t

l'Ouest

de

la

villc de Pondichery.

La

nouvelle

de

cette

défaite et de

la·

mort•

du

Nabab

s'étant

répandue dans

le

Pays,

y ·

causa une

constcrn ation qu'il

est·plus

facile ·

d'ima giner que de d

~crire .

Ün vit bientüt

arriver au pied des

murs

de Pondichery l e-s –

déhris d·e l'armée J\1ogole. , et une prodi–

gieuse multitude de PetJples 1Vlor€s et Gen–

ti)s'

qui '

croyant

déja

rennerni sur leurs

traces -, demandaient

a

grands cris qu'on leu.r

áccordat nn · asile dans cette ViHe . C'était,

dans

cette

désolat1:Ón

généra1e , le seul

en–

droit de la cale ou

ih

se crussent en sur·eté ,.,

t ant

~t

cause de la Fortaesse, des rnurs et

des hastimJs

dont

la Ville

'est'défendue, qui–

étaient en

hon

état·, et garn1s

d~une

nom–

l>reuse artillerie

, -qu'~u

éga·rd

a

la haute

ré~

putation que la Nati'on s'est fa ite dans ce

Pays.

La foule des

fuyards

devint si grande "

qu e.J'on fut ohligé de

faiTe

fermer

les

pen'-–

tes de la Ville. On laissa seulement ouvcrte ·

t1el1e

de

Valdaour ,

dont on

renfor({a

la

garde, afin

el'

empecher

le

désordre.

Les

_gen~··