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'--

E T C U R 1 E U S E S.

255

Ville; toute la garnison étaitsous les armes,

))ordant les remparts,

qui

les sal uerent d'une

tr ipie décharge d'artilleri'e.

De

la ils furent

condni ts dans les l ogemens qui leur avaient

été destinés . Les OCGcie rs Mog0ls parais- .

saient pénétrés de 1'acc ueil favo rable qu'ils

re~u rcnt

en cette occasion . Le b on ordre qui

régnai

t

d ans la Ville , les forti fications biell:

er.tretenues,

la

nomhreuse artillerie qui les

défendait, étn ien t pour eux autant de sujets

cl'admiration . Ils se félicit aient les uns les.

autres d' a\·oir préféré la Na tion

Fran~aise

..

a

tou tes les autres N ation s Européennes éta–

bli es dans le

P<~ys,

pour venir chercher

:m–

pres d'.e1le

,un

asile contre l a fure ur de leurs–

ennem1s.

Deux jollrs apres le combat clu C anamay

9

Sabder-Alikan arriva

a

deux journécs d'Ar–

cate,

;t

la

tete de

quatre cens chevaux; mais

ayant appris la

mo.rt

d e son

pere

et la défaite

d e son armée , il rcbroussa aussi tot che–

m in , et gagna en diligence

h

ville de Ve–

lour, qui passe pou1' une des rnieux forti- –

fiécs du Pays,

ou

il s'enferma.

La

J

considé–

rant qu'il lui était

i

mpossib1e d e rétab1ir ses

affaires par la voie des armes, il pi'Ít

)e

parti

d e tenter un accom_modement ,

E;t

déput a:

aux Of:ficiers

1\farattes

qui étaient ::dors

a

Ar–

ca te , dont ils s'éta ient rendus maitres, pour

lc ur faire des propositions. Elles furent ac–

cep tées

apres

quelques négociations , et

h:

p.,!iix fut

concluc entr'eu:x.

aux conclitions sui–

vantes;

)

.