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E T C U R 1 E U S E S.
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Ville; toute la garnison étaitsous les armes,
))ordant les remparts,
qui
les sal uerent d'une
tr ipie décharge d'artilleri'e.
De
la ils furent
condni ts dans les l ogemens qui leur avaient
été destinés . Les OCGcie rs Mog0ls parais- .
saient pénétrés de 1'acc ueil favo rable qu'ils
re~u rcnt
en cette occasion . Le b on ordre qui
régnai
t
d ans la Ville , les forti fications biell:
er.tretenues,
la
nomhreuse artillerie qui les
défendait, étn ien t pour eux autant de sujets
cl'admiration . Ils se félicit aient les uns les.
autres d' a\·oir préféré la Na tion
Fran~aise
..
a
tou tes les autres N ation s Européennes éta–
bli es dans le
P<~ys,
pour venir chercher
:m–
pres d'.e1le
,un
asile contre l a fure ur de leurs–
ennem1s.
Deux jollrs apres le combat clu C anamay
9
Sabder-Alikan arriva
a
deux journécs d'Ar–
cate,
;t
la
tete de
quatre cens chevaux; mais
ayant appris la
mo.rtd e son
pere
et la défaite
d e son armée , il rcbroussa aussi tot che–
m in , et gagna en diligence
h
ville de Ve–
lour, qui passe pou1' une des rnieux forti- –
fiécs du Pays,
ou
il s'enferma.
La
J
considé–
rant qu'il lui était
i
mpossib1e d e rétab1ir ses
affaires par la voie des armes, il pi'Ít
)e
parti
d e tenter un accom_modement ,
E;t
déput a:
aux Of:ficiers
1\farattes
qui étaient ::dors
a
Ar–
ca te , dont ils s'éta ient rendus maitres, pour
lc ur faire des propositions. Elles furent ac–
cep tées
apres
quelques négociations , et
h:
p.,!iix fut
concluc entr'eu:x.
aux conclitions sui–
vantes;
)
.