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CURIET SES.
J¿5t
1'ennemi.
La
melée fut sanglante pendant
quelque temps. Plusicurs des Officiers géné–
r~ux
du
Nah
al) qui l'accompa gnaicnt , mon–
tés de
m
eme sur leurs éléphans' se battirent
d 'abord en hraves
~
et soutinrent le combat
avcc toute la valeur et toute l'intrépidité pos–
sihles; mais ils furent obligés de succomber
a
u feu terrible que fesaient les ennemis . Apres
l es avoir tous vu périr l'un apres l'autre,
Daou st-Ali1 an lui-meme, blessé de plusieurs
coups de
feu ,
tomha mort de dessus son élé–
phant, et cette catastrophe n'eut pas plutot
été
ape'r<;ue du reste de l'armée, que cene
fut plus
qu'
une déroute générale. Presque
tous les Offi ciers généraux qui accompa–
gnaient le Nabab fur en t tués et foulés aux
pieds des éléph:lns qui enfon<::aient jusqu'a
mi-jambe, la terre ayant été détrempée par
la pluie de la nuit précédente,qui avait conti–
nué toLtte la matinée. Jamais champ de
ha–
taille n'offrit un spectacle plus affreux
ni
plus terrible. De quelque coté GfU'on portat
$es regards, on n'apercevait que des chevaux
et
des éléphans blessés et furieux , renversés
pele-mele avec les Oíliciers
et
les Soldats ,
fesant de vains efforts pour se tirer,des bour–
hiers sanglans ou ils
étaient
enfoncés, et fou–
lant aux pi eds des. monceaux de morts
ct
de
blessés qa'ils achevaient
cBfin
d'écraser
par leur chute, ou de me\ttre en pi e ces avec
1~
urs dents et avec l eurs t rompes . Tout
ce
qui
résista fut passé au
fil
d e l'épée ou
fait
priso:nnicr par
les
~larattes
r.lcr este de l'a¡-
L6