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qui sont
a
vingt licues
a
l'Ouest d'Ar–
cate.
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passa ge
tres-difficile , et qu'un tres-·
petit nombre de tt' oupcs peut aisémcnt dé ...
f-e udre con tre l' arméc
la plus nombreuse.
Daoust..: Alikan distrihua sa petite armée
dans tous les endroits par ou il jugea que
l'enn cmi pourrait tenter de pénétrer
d<~n.s
ses
Eta ts ,
t-t
apres s' etrc assuré de toutes les
gorges des montagnes , il attendit les
lYia..:·
I
1
attes de pied ferme .
Ils arriverent aux montagnes du Canamay_
au mois de l\iai
1
74-o, e t ayant reconnu qu'il
l eur était impos§ible de forccr le Nabab dan&
son poste,. sans perdre_beaucoup ·de monde
ct risquer leurs mrilleures troupes , ils cam–
perent a l'entrée des cléfilés ' résohls d'at-:
t.endre que le temps
1
ur
f
ournit une occasion
d.
es' en rendre maitrcs. Elle ne tarda pasa se
présenter. Le Nahab avait dans son élrmée
un Prince Gentil qui commandai! un .corps
de cinq a six mille hommes. D:1oust-Alikan,
qui le croyait fort attaché a ses intércts' lui
avai
t
confié la garde d'un poste un peu plus
éloi gné ,-si étroit ct si escarpé , qu'il
n'y
avnit au cune ap·parence que
l'
ennemi pensat'
j'amais
a
ten ter par-la le passage. Les
l\1arat-
. tes
be
flatterent de pouvoir le gagner ;
ils·
lui envoyerent des
gen~
de le ur part, ct úe ·
t-arderent pas a le corrompre
par
le u rs pré–
sens et par leurs promesscs. Les Bran1es eux-.
memes lui applanjrent les d:ñicu1tés ' et lui
fi.rept
surmonter la répugnance qu'il avait a
commettre une trahiso
1 ,
en lui fesant en-·
L - 5,