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ou six lignes, pour le piler plus facilement
dans un mortier ·de pierre, en quantité
a-
. peu-pres d'une
serre
;
enfin '
a
l'humecter
avec de l'eau simple, tan
t.
pour former une
espece de pette de cette racine, que pour em.;
_pecher que la poussiere ne s'éleve et ne se
perde.
Ce
chayave r
ainsi préparé , on le délaie
dans environ neuf pintes d'eau simple. On
y
plonge et agite l a toile, qui
y
pass<~
la nuit,
pour en etre retirée le lendemain matin.
Al ors on la tord fortement , ct on la fait
séchcr au soleil pendant huit· jours consécu–
tifs . Chacun de ces huit jours charge de plus–
en-plus cette toile de couleur, quj parvient
enfin
a
un rouge foncé. Les ·huit jours expi–
rés ' on p-rend deux
serres
de la meme pou–
dre de
chqyaver ,
qu'on
met
dans
un
autre
vase de
ter-re,
f:lvec environ dix pintés d'eau,
qu'on fait chauf1e¡· sur un feu r'nodél'é, jus–
qu'a ce que l' eau s'éleve un peu. C'est le mo–
ment ou l'on
y
plonge la 1oile, apres quoi
on augmente le fe u ; et quand
l'
ea u bout bien
fort, on retire le bois qui rest.ait sous levase,
qu'on laisse sur la br_
ai.sependant dix·- huit
heures, saos toucher ni alimeñtee le feu par
de nouyeau bois.
Pendant toute cette opération on a grand
soin d'agiter la toile avecle hout d'un baton,
afin .que la teinture en pénetre mi eux toules
les parties. Les dix-huit heures passées, on
ret1re ceúe toile, on la lave dans l'eau sim–
ple et fraiche, et ensuite oüla suspencl pout•