_
E T C U R I E U S E S.
I
~) 3
on l'étend et on In fait sécher .;}
l'ombre,
ce qui acheve cc!te sorte de tc.inture,
a
la
vé r ité Rssez imparfaite, pui squ'elle se déta–
'che
i1
la lessi,,e _,
el
s'évapore au soleil.
J'ai
remarqué que cette derniere prépat ation ·
d'alun occnsionnait un chan gernent no tahle
d:ms la couleur de cette toile , qui d'u n
rouge orangé passe aussit6t
a
un rouge foncé,
en tirant sur la couleur de sang de b oe
·f.
R emarques sur l'eau que les P eintres
J¡~diens
préferent pour leurs teilltures.
Comme je crois que la qualJté de
l' eau
qu'emp1oient nos P eintres et nos
T e1nfu..:
r.iers ' contribue effectivemrnt
a
l 'adhé–
¡•ence des couleurs '
il me parait
a
propcs
de la' faire connaitre plus particuliereme-nt_,
pour aider aux recherches qu'on pounait
faire en France des e&ux les plus propres au x
teintures ; car il n'est pas impossible qu'on
y
rencontre d es qualités homogenes
a
celles
dont je vais parler. Voici comme le sieur
Caye¡:fourg,
Chirurgien·- Major de cette
Ville ,
s' explique·
a
leur sujet.
(( Par l' analyse que je vicns de fai re de
)}
l'eau qui
serta
l a teinture des toiles -'
'j'ai
»
trouvé qu'dle était plus légere q ue 'celle
>>
d'
Oulgaret
(r) ., dont on boit ici pa r pré–
»
fér~nce
a
toute autre -' savoir de
28
grains
(¡)
Puits situé hors de
-la
vú le de Pondichery ,,_
aUlle.–
lieue eaviron du bord ele
la
mer.
..
Tome
XIV.
I