J
go
LE
T TREs
ton·
tAN TE
s
la porte
a
l'étang' dans lequel
011
l'agite trois
ou
quatre fois, pour enlever un.e partie de
l'alun'; et étendre pJu·s également le reste.
De
la
on l'éteud encore sur l'berbe , ou on
luí doni1e une·se<:;onde couche de la meme
ea
u
d'
a
1
un , comme
il
vient d'etre expliqué·, .
et on la laisse séeher.
Observez que cette
derni<~re
fois , il ne
faut pas attendre que la toile soit ahsolument
~eche,
pour luí donner la seconde· couche
d'eau d'alun , sans doute afin que celle-ci
s,
étende plus facilement et plus également.
Cene double opération faite , et la toile
étant hien seche ' on la rappol'tc
a
l'étang '
ou on la plonge une vingtaine de fois, en la
frappant cbaque fois d'une dizaine de coups,
sur des pierres de taille placées expres sur le
bord de cet étang. Ce quise fait en
fron~::tnt
.et ramassant. cette toile, en la t.enant par un
coté de l'un deseslés, et en rcprenant en–
suite
a
la main le coté de l'autre lé. Ceci
fait, on réiterera l'opération en
fron~ant
la.
t.oile , _et en l'empoignant
par
un de ses bouts
ainsi froncés, et on commence
a
en
frapper
la pi erre par une de ses
e~trémités,
en reve–
na·nt peú-a-pe·u jusqu'a son milieu. On la
retourne alors pour en faire autant en com–
men~ant
par
l'autre extPémité. Les Teintu..
riers fixent aussi le nombre
de
ces derniers
coups
a
deux eens. Je croís cependant que
le plus ou le moins, ne peut gueres déran–
:gc•·
l'opération.
Celte
toile ainsi lavée,
Oil
l'étend au soleil,
ou:
on la laisse sécher.
·