'ET CURl'EtJSES.
Ig5
hes,
si
elle n'était employée aussi utilrmcnt
qu'rlle
l'cst
pour tc'indrc les toil es
ctl c fi l eu
r ouge . Jc join ici la description de cette
plante tclle qu'elle
a
été faite
a
ma priere
par
une personne intelligente ; c'est
l\'I.
Búw t
,
Docteur en !\1.éclecine.
La
racine du
nayourivi
est fort longue ,
fihreuse , recoovcrte d'une écorce cendrée,
te
c;¡ssant .tres-difficilement , et s'enfon<;nnt
en
forme de pjvot en teJ-..re. De
la
circonfé–
rence de cettc raci
ne
principal
e
naissent, de
distance en distance, des fil ets for.t lon gs
f{lli
en
donnent
d' ~tUtres
plus petits.
Il y
a
de ces
filcts qui out plus d ' un pied de longueur;
du
collet
de
cette r acine,
qui
;~
qudquefois trois
ligues de cliame tre, sort
une
ti gc tJui ·se
di–
vise souvcnt en plusicurs autecs d es son o ri–
gine : cha q ue ti ge a des nre ucls de di sla nce
en distau ce , et ordinairement de chaque
n ce ud sortent clenx branches qui ont ;wssi
leurs nceuds, d'ou sortent d'autres branches
plus petites; et
a
l'extrémité de chacunt• de
ces branch
s
naisscnt eles fl.eurs , com me je
dirai plus has.
Les feuilles sont opposées et na1sscnt
dcnx
a
deux ' de maniere que les d eux d' en has
forment un<.: c.roix avec ]('s deux autres qui
sont au-dessus, et a·insi successiv ement ces
d eux feuilles enveloppent toujours un des
nceuds
de
la tige.
Ces feuilles ont en
vi
ron quatre pouces
de
long sur dcux dans lcur grande largeur. Elle¡
iOllt
arronuies
a
leur
CXlrémité, et
Si!
ter-
1
2