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I.~ETTRES
ÉDIFIANTES
l aquel1 e prend
une
cou lcur rouge>
si
eHc
est
~u aJ.samment
préparée; si elle ne l'était pas
_suffisamment , elle ne se tcindrait pas de
cette
couleu~.
Mais c'est sur-tout au coup-
. d 'oeil
de
l'ouvriedt
juger
si cette préparati on,
· qui est une espece
de
blanchissage, cst suffi–
. s;mte . Plus la toile est devenue blánche ·,
miem~
elle sera p réparée. J'ai d it que cctte
préparation était une espece de
bl anchiss~
gc ,
paree
qu'efféctivement le coupon de toile
.
1'
'
d .
ll
·/
crue que on p repare,
ev~ent
1
an c
p:-;;'
ces ·
' opéra ti ons . Iviais
i1
ne
fau.t pa s
oub1i.erqu'
J
lles
devraient se fai re ég<tlement ' quand meme
on
voudrait
teindre en rougc
une
toile
déja
hlanche.
6.
o
Comme la chose la plus nécessaire; ct
en
menie- temps
la
plus utile
a
avoir. .en
Eti–
Tope
pour
teindre
h
la
maniere
Indi~nne
;
est
la
plante
nc~y.ouri~i ,
j'ai
essayé> par plu–
.sieurs expérie nccs ,
de
découvrir la vertu _et
l:-t
qua
l ité .
des cendres de cctte plante , ct
d'y
tro uvér,
s'~l
était possip]e,
un
snpplé–
wen t.
Je crois
y
avoir réussi·. Voici les
expé–
ri en ccs.
1 .
o
J
e mél ai de l 'huile de lin avec
l'infusion de
nayourivi.
E lle se méla p res–
qu'aussi-bi en que l'lm ile de
sésame;
rn:1i s
il
surnagea
quelques parties jau n es
et fort gros–
sieres de cette huile ,
qu i , d'ailleurs,
était
''vicille et fort épaisse :
2.
o
l'hu ile d'aman de
d
ou.ce,,
melée
avec l'iufusion
J
fait au ssi
a-peu–
' pres
le meme effet qu'e l'h ui1
e.desésame'
ét
on
~peut
en d i_re au t:mt de la graisse fondue de
tpoule:
3.
o
je tentái l'expérience avec l'huile