ET
C U .B.l.EUSE&.
2 01
d'olive. Je fus surpris de
vo~r
qu
1
elle ne se
mela
point avec l'infusion
ele
nc';YouriiJi.
Au-
. lieu de surnager
,_elle
se préciplta et forma
une espece de coa
1
gulation au fond du vase,
et donna
~ne
couleur jauna tre
a
l'infusion
du
:--ayourivi
qui surnageait par-dessus l'huile:
4,.
o
ma
lgl'e
l'expérience , je crois voir des
qualités arialogues
ent~e
les sels de
nayourivi'
et ce--ux ·de
la
soude. J'en fis dissoudre dans
l 'ea u, et fi.s, aveé cette dissolution du sel
d~
,
Soude , les memes expériences que j'avais
faites avec celle de
nayouri~Ji ,
et elles me
réussirent é9alement.
Il
n'y a que celle que
j'avais faite .avec l'huile d'·olive qui
~e
trouva
toute différente; car au lieu que cette huile
ne se mela point avec l'infusion
de
nayou–
rivi,
·elle
S~
me} a tres-bien avec
le
sel de
soude , et donna
une
tres-be11e couleur de
lait'
a
l'exceptión de quelques parties gros–
sieres de l'huile qui surnagcren t.
A~-reste
,
cela
ne pouvai t manquer cl'arriver, l a soude
et
l'huile
·d'
olive étarit la
base du saron .
5.
o
J e
fis plus enco re: je donnai
a
un
Teintu–
rier du sel de soude et un mo rcea u
de
toile
cl'Europe; lui recommandant de faire avec
l'un et l'autre les memes opérations qu'il
avait coutume de faire avec son infusion de
na.Yourilli.
Il
le
fit ,
et no'll- seulement cela
produisit le meme effet ' mais
il
prétendit
que
l'effe t de
la
rlisso1ution de la
SOL1{lc
était
préférahle
a
celle de
la
plante I ndi enne ;
cl'ou l'on peut conclul'e
que l'un
po u rraitsup–
.pléel'
a
l'autJ:e'
quoique
la
nature de
l'un
et
I
ey