ii!:T CURIEUSES.
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'hroi.era le r ste >en roul ant un
cy1indre
de
p ier re pl a..te et unie , ayant soin d e
! 'humee–
ter avec d e l'ea u ( j'entends to uj ours de l'eau
ftpre ) , d e fa<_;o n qu e le tout forme une es–
p ece d e pate plu s seche que l iqui de ' qu.e
l'o n dé laie en quantité su ffis:mte pour "b ien
h umec ter les cinq coudées ele toi ¡.e
a
tein–
d re , ·e'est-a-d ire , un peu pl us d'une pinte
d'ea u. Cette toile ainsi humectée,
orr
la tord,
~ ns
cependant la dessécb er trop . P uis, ap res
l'avo ir
tro u ss~e '
on l'étend
a
l 'omhre '
o.u
on
-la
laisse séche r. Cette prép aration ,
qui
l ui
d onn e
un req
jauntltre , la d ispose
a
recevoir
la coul eur du
chayaver ,
et
,l'y
attache p lus
in
ti rnement.
- L a t oile étant en l'état qu'on vient de
.di re ,
o.n prend un vase de te rr e , da ns le–
quel on fait
u
u
peu chauffer en
vi
r on une
p~ nte
d' ea u.
On
y
verse un
palam
(1)
d'alun
pu
l vérisé ,
qui
fond sur-le-ch amp ; et au ssi–
t ot on r eti-re d e d ess us le fe u le vase, d ans
l equ el .on verse d eux ou trois p intes d' cau
f raiche; ensu
i
t.e
on -étend la toil e sur l 'h el"be ,
au soleil , et on p rend un chi ffon de li nge
n et , q ue l'on trernpe dans cette eau ·,
~t
que
1'-on passe ·su r le c-O lé
F~pp arent
de cette toile,
d' un bo ut
a
l 'autre ' en retrempa nt .d ' instant
en in stant
l e
ch iffon dans cette
er~ u.
Qu and
ce
c6té
de
l <;l
toile est bi en
humecté ,
on la
r etournc su r l' autre, auqu el on en fait autan t,
ap res -quo i on l a l áisse
sé.cher. Ensui te on
( 1)
P alam
est un poids Indien qui équivaut
a
une
once et un huitieme.