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L
E T T R E S
É
D I F I A N TE S
celles de quelqu'autre hois que le
na._yourivi.
Cette prépa1·ation, faite comme on vient .de
le
dire, on y trempe
la
toile qu'on
p~trit
bien
dans le fond du vase, et on la laisse ensuite
rampssée pendant douze heures,
c'est-~-dire,
du.
matin
au
soir.
..
Alors on verse dessus un peu d'enu de
cendre toute simple, afin d'y entretenir l'hu–
midité nécessaire pour pouvoir , en la pé-
·trissant encore '.la pénétrer dans toutes ses
parti es; apres qnoi o-u la laisse encore ra–
massée dHns le fond du meme vase jusqu'all
lendemain. Ce second jour on agite la toile
eL on la pétrit comme la veille , de
fa~on
qu'elle-se trouve h umectée également; en–
suite l'ayant tordue,
a
un certain point , et.
secouée plusieurs fois, on la met bien éten–
due au soleil le pl_us ardent , jusqu'au soir
qu'on
la
replonge et q!l'on l'agite dans la
meme préparation qu'on a e,u soin de con- .
server,
~t
dans laquelle on l'a laissée pen–
dant la nuit; mais com me ceue préparation se
trou've diminuée' on remplace ce qu'elle
a
perdu par de l'eau de cendre simple, qui ,
en la rendant plus liquide, la rend aussi plus
propre
a
s'étendre et
a
se partager dans tou-
-
tes les parties de la toile.
'
L'
opéraúon dont on vient de parler doit
se répétt'r pend¡mt huit jou rs et huit nuits.
On va expliquer
a
présent ce que c'est que le
verre de levain qui doit eutrer dans la pré-
'
paration.
,
· •
<;e levain n'est autre chose que cette
me
me