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,10
P.
NATAL ALEXANDRI EPISTOttE
Le P. Bouhours devoit traduire :
Cela n' a pas
ett!
ainfi des le commencement
,
conformément
a
l'Edition
Lat ine :
Ab initio autem non fuit
f.c.
Jefus-Chrift
ra–
pelle les chafes
a
leur
origine : il
prouve
que
le
Mariage
eíl:
indiHoluble
par
id.
prem1ere inilirucion au commencement du monde . ll fait voir que La li–
berté qu'a voient les
J
ui fs de
quitter
leurs femmes en lellr donnant un écrit
de di varee,
ne
leur avoit éré
accordée par
Moife qu'a cau[e de la
duret~
de
leur creur, pour empecher de plus grands maux • Que c'étoic une
tolerance
plutoc qu'une permiffion.
Mais
qu'il éroit
envoyé
pour rétablir les
cho~
s
dans
leur premier éca t ,
&
p0ur regler
le
mariage felon
l'ordr~
que
üieu
y
avoit
mis. dans
fa
premiere infücution , lorfql.i'Jl mir ces paroles dans la
bouchc
d
1
Adam apres lui lVOir don né une femme
:
Yoila maintenant
f'
os de mes os
,
&
la cha1r de ma cha
ir.
C'efi pourquoi l'homme quittera fon p.ere
&fa mere pour s',1t–
IJcber
a
fa femme,
&
ils 1.e feront tous deux qu'une Jeule
ch.úr.
D'oú Jefus-Chri !l
con lude, que
l'homme ne dozt point fepare r ce que Dieu
a joint
..
La Vedion du
l). Bouhours ne fait point paroirre
le
rai(onnement de
nacre
Seigneur dans
toute
fa
force.
Car
un u!age
qu i
n'a pas
été
de tOtlt temps , peut
ecre
bon,
u
indifferent : Mais ce
qu1
eít
contraire
a
l'ordre
que Dieu
a érabli
des le
commencement ,
ne peu t
erre
legitime.
II. Je ne puis
ata ffi
approuver la Verlion
du
Ve fet
13.
&
du 15.
Alors
on
lu i prefenta des petitI enfans, a/in
qu'll
mit les mains fur eux,
&
qu'il priat •.
•
E t apreJ avair
mis
ln mains fur eux
,
il partit de
l i
.
ll devoit traduire :
Afm
qu'tl leur impof
ae
les mains.
L'impoÍition des
mains.
eíl: un terme confacré . Au
contraire
1
mettre
les mains fur quelqu' un , ne fe prend qu'en
mauvaife
pare
dans l'ufage
ordinaire
de notre
bngue.
Qu~nd
un
Huiffier ;mete
quelqu'un,
pou r l'arnener en prifon , nous difons qu'1l a mis les
mains
fur
Iui.
C
tte
ex–
preffion fignifie une aét ion de
violente . Quand ·
011
menace qL1elqu' un
de
le
maltraiter
1
on lui dit :. Si
je mets les
mains.
fur vous , il
y
parohra .
11 ne
fau t done point dire comme le
Pere Bouhours.
que Jefos.-Chriíl:
mit
les mains.
for les petits enfans, mais qu'il leu r impofa les mains.
11
I.
Ver
r.
I
6.
Bon
M.iitre qu'ai-je
de· bvn...
d.
{aire: pour obten
ir la
vie ézernelle
?-
11
devoit traduire,
quel bzen dois-je [aire?.
&c..
conformement
a
l'Edition
Lati–
ne,
quid
bnJi
faciam, ut babeam v i.tam d!te.rna.m·
•.
IV.
Ver f.
24.
2).
&
26.
ll
efi plus aifé qu'un _Cbameau paffe par le trou d
1
l{ne
aiguilte,
qu'il
ne l'eft qu'·un bomme riche entre dans le Royaume des. Cieux. Les
Di–
fc iples
entendam
cela
f
urent bonnez.
,
&
di rent
:
qui pourra done étre f auc¡,,·é
?
J efur
le r reg{lrdant , leur dit, cela eft :mp&ffible- d l'égard des hommes: mais cela efi poflib e
a
l'égard de Dieu:
11 d voir traduire
conformé
en t
i
tEdition
Latine :
Mau
iou~
efi poffible
a.
Dieu
..
Omnia autem pojfrbil1a f unt Deo
~
La
Toute -
pt\i flanc
<le.
Dien
n'el t
pas
exprimée
daos. toute
fon
érendue par ces paroles du
~·
Bou–
bours.,
cela. eft pof!ible d
D 1eu,
camme elle l'eíl: par celles de
Jefos~(hnl_t, ~out
efe
poffible
d
Diett ..
Q1.1i
<lit
, · cela ,
ne marque
qu'u ne
certaine cho fe:
qu1 dtt ,
tout,
n'excepte
rien.
Le
nouveau
Traduéteu r
a
don c._ corrompu
l'
E.vang 11c~,
&
cbangé les paroles de Jefus-Cbrifi en cet endroit ..
V.
Verf.
27 ..
Yoila
que
nou) avons. to!.lt quitté ,
&
que nous vous. avons fui'Vi :
qu'y a.ura- t il done pour nous
?
Cene VerGon eíl: rude
&
groffier
,·
11
faur
ecre
de mauvais gofü rour ne pas préfere r relle du P. Amelorre,
&_
cell e de Mons:
Vou s voyez
7ue
nouJ:
avon~
iout quit
re
l
&
que nozu vous. avons
[u1Vl
:
qu lle
[era.
done
oíre
r compenfe
?
Vl.
Ver(.
28.
Vou r
qui
rr/.ivez [uivi, ferez vour-mémer affzs fur douze foeges
,,
&
c.e
vous-m;mes
i
efl
mal placé
il faut di re ;
Y ous Jerez affis
f
ur douze·
T
r8.net..
>
VII·