9rz.
P. NATA
L.
A
lEXA
NDR
I EP ISTO lll!
faffe v$tre marcbepied.
Les Vedions du P. Amelotte,
&
de
Mons font plu$
ner.:; ·
tes
&
gardent mienx les regles de la confrruétion
Fran~oife:
jufqu'd ce que
j'
aye
réduit
v os ennemis
d
vous fervir de marcbepíed.
,
X V l.
Cbap.
23.
Verf.
5.
Ils portent leurs bandeaux fort larget
•
Il
devoít
traduire;
Zls portent leurs phylaéleres fort larges
,
COI
forrnément
a
l'
Edi rion
La–
tine,
&
aut
Texre Grec, puifque ce terme eíl:
re~u
&
comme narnralifé dans
notre Langu e ,
&
que
le P.
Amelotte,
&
d'autres Traduaeurs s'en fervent ;
ou
s'11
vouloit fubfütu er l'explication de ce mot , il Ja devoit donner plus
juHe
&
pl us exaét e. Car
Pbylafleria,
ne fi gnifi e
P.ªSfimplement des bandeaux, rels
que les portent nos Religieufes, mais des bandes de parchemin
fur
lefquelles
les paroles de
b
Loi étoient écrires. L' ufage s'étoit introduit parmi les
Juifs
de porter ces b:mdes attachées :rntour de leurs bras, ou fur leur front, com–
mc des mémoriaux de la Loi de Dieu. Les Pharifiens qui fe difünguoienr du
commun par un ·extéri eur plus Religieux , portoient ces bandes de parchemin
plus larges que les Jtitres
>
pour arrerer fur eux les yeux du peuple . C'efi
ce
que fignifient .ces paroles :
lis portent leurs philaRéres fort
~arges.
11
falloit rraduire
ainfi ,
&
rnarquer
e~
moc
a
vec une
étoile ,
&
pu is
en mettre Yexplication
a
la
marge .
XVII.
Verf.
8.
Ne fouffr és pas que l'pn
'l'OU'r
traite de Maltres,
Cela
efl tres·mal
traduit. Jefus-Chriíl: ne défend pas
a
fes Di[ciples ce qui ne dépend pasd'eux.
l es défenfes qui nous font faites, regardent nos aébons,
&
non pas cel lesdes
atitres. Les
Ap~rres
pouvoient-ils em pecber qu'on ne les appellat Mahres?
Ce
n'e íl:
pas un crime d'etre appellé Ma!rre: mais
c
'e.ftun mal d'affeéter ce tirre
&
de s'en glorifier, comme faifoi ent les Pha_ri fle ns
&
les Doaeurs de la Loi ,
dont Jefos-Cbriíl: condamne la vanité
&
l'ambition.
11
faut done traduire:
N'
alfeélés pas d'etre appellds Maítres;
ou ,
ne prenés pas le nom de Maitres.
....
X VI I
l.
Ver
f.
14.
Malheur
d
vous , Scribes
&
Pharifiens bypocrites , parce qu'avec
4Vos longues pr1eres, vous devores les maifons des veuves
•
11
n' y a
c¡n'a conferer ce
Verfet avec le Verfet
4c. du
douz:iéme Chapitre
de
S.
Marc, pour voir qu'il
faut
traduire:
Sous pretexte de vos longuer prieres, •r.1ous .devoréí les maifons des veu–
ves
• Les longues prieres c¡ue
C{S
hypocrites faifoient femblant de faire , fer–
voient de prétexte
a
leur wpidité
&
a
Jeur avarice • lls faifoient croire
aux
vet1ves qu' ils recommandoient leur falut
a
Dieu par des prieres conti–
nuelles
&
ferventes ,
&
par cet artifice ils en riroient tout
ce
qu'ils pouvoient ;
ils devoroient
&
ils épuifoient tout le bien de ces Dilmes dévotes de la
Si.
nagogue. C'eíl ce que
fignifü~nt
ces paroles dans Saint Marc:
fub obtentu pro–
lixa
orationis.
Et il
eíl:
hors
de
doute que celles
de
Saint Matthieu fe doivent
prendre da ns le
m~me
fens :
Devoratis domos viduarum, orationes
lon~as
o,·antes
•
C'eíl:
a
guoi le
P.
Bouhours devoit faire attention.
X I X.
Cha
p.
'2'4-
Verf. 15. (
Celui qui
lit,
qu'il comprenne)
il faut
dire,
quecelui
.qui
lit,
entende bien ce qu'il
lit.
·
XX.
Ver(
32.
Or
apprenez du figuier une parabole.
Ce
n'eíl:
pasle fi~uier
qui
.apprend une parabole aux Difciples: C' dl:
J
efus-Chrifi qui les
in firme par
une
comparaifon fenfible rirée
de
cet arbre. Le
P.
Bouhours devoit
done
rraduire
comme le P. Amelotre
&
les
autres
:
.dpprenez cecy par une comparaifon
, ou ,
par une parabole pri[e du /iguier
•
·
~
• X Xl. Ver
f.
44.
e'
efi pourquoi foyez. de méme tout pr:ts vous autres
:
Car
.ª
l'
>J~ure
que vous ne penfez pas le Filt de l'Homme viendra.
Ce
vous autm ,
eíl: mu–
ti le ·
La
conllruétíon des Traduéteurs de Mons
eíl:
plus netre
&
plus narurelle:
T enez-vous done auffi toújours prétJ, parce que le Filt de l' Homme v iendra
a
l'beure
que vous ne
penfe~
pas
•
XXII. N8tre Abbé ajoúca , qu' il
faifoit
grace
au Pere Bouhours
fur le
.
Cha-