908
P.
NATAL ALEXANDRI EPIS!O'L JE
Verf.
)Z.
T out Doéieur {Éavant dans le Royaume des Cieux efi femhlable
a
un Pe.:.
re de famille qui tire de fon magafin ce qu'il y a de nouveau,
&
de vieux.
11 de–
voite traduire,
.
Q.uitire de fon trefor des cbofes nouvelles
,
&
anciennes,
confor–
mément
a
l' Edition
Latine •
~ui
profert de thefauro fuo nova
,
&
vettta
•
La
comparaifon
d'un trefor
eíl: plus
noble,
&
convient
mieux
a
l'Ecriture Sain–
te que celle
d'un
magafin. Un Doéteur
flavant
en ce qui regarde
le
Royau..
me des Cteux, tire
~k
l'ancien
&
du
nouveau Teílament
comme
d'un
trefor
qu'il s'ell: rendu propre
par
l'étude,
par la
méditation des chafes anciennes
&
nouvelles, toutes forces d'inílrua:ions, d'h Hoires, de paraboles, de maximes,
d'exemples pour enfeigner aux hommes les veritez
dt1
falut
felon
leur capa–
cité,
&
leur portée.
XXV1I I. Chap.
14.
verf.
24.
Cependant la barque au milieu de Ja Mer étoit
agitée
des vagrtes.
U faut di re:
Cependant
la
barque étoit agitée des vagues
au
mi-.
lieu
de
la
mer
•
·
XXI X.
Cha
p.
1
5. Ver
f.
1+
Ses Difciples s'
approcherent
,
&
lui
dirent en
le
pri-
4nt· ;
congediez-la , car elle crie
aprés
nous.
La Verfion de Mons
-exprime
mieux
la- penfée ,
&
l' inrention des Ap8 tres. Touchez de
compa~on
ponr
la
Cana–
née , ils
pri ent
Jefus Chriíl:, non de
la renvoyer fimplement ,
mais de lui ac..
corder la déli vrance de
fa
filie ,
&
de
la
congedier. Il fa lloit
done
traduire,
Ses Difciples le prioient, tn lui difanz; .Seigneur, accordez-lui
ce
qu' elle demande
,
afin c¡u:1elle fe retire
•
Le P. B.
ne
doit
point
dire que cette Veríion
fent
la.
paraphrafe;
puifqu'élle
exprime
le
fe
ns du Texte facré. Ce n'ell: pas
y
ajou p
rer, ni faire. une paraphrafe ,
que
de fuppléer
dans la Tradua:ion
quelqt1es
mots· qui
y
font fous-entendus , comme le ·p,
Bouhours
en tombe d' accord
d'ans
fa
Préface.
Verf.
37.
Tous
mangerent
.•.•
&
des morceaux
qui re/(er-ent em en remporta
fep t
eor.beilles pleiner.
Si
le
P.
B.
n'affeéi:oit
de
ne point
parler
come
le
reíl:e
des
· hommes, il
auroit
traduit:
Es
on remporta
fe-pl
corbeilles pleines des morceaux
qui
l toient·
re/lez.
-
·.
XXX. Chap.
17.
Verf. 4.
Seignmr
il
efi
bon pour nous d'etre
ici.
Ceux
~u i
fon t
profeffion cle bien parler
diroien.t:
Nous fommes bien iei.
Chap.
i8.
verf.6.
Si
quelqu'unfcandali{e un de c es petitr qui croymt en müi , c'eft
un bien pour lui
qu~on
lui attache au cou une meuls de moulin,
&
qu'on
le
jette
,
au
fond de la mer
•
Le P.
Amelotte,
&
les
Traduéteurs de Mons ont mieme pris.
le fens des paroles de Jefus Chrill: que le P.
Bouhou rs ,
Il
v oudroit
mieux pour
lui qu'on lui attacbat au cou
une
meule de moulin. ,
&
qu'on le jettat
at'
fond dr
la mer.
Il
n'y
a
qu'a
conferer
cet
endroit de
faint
Matthieu avec
le
2 ..
'Verfet
du
Chap.
17.
de
faint
Luc, pour
erre
convaincu que cette Verfion eít plus ju íl:e
qu-e
ce
lle du
P.
Bouhours .
.Je n'eus pas
plutot
achevé
de parler , que Madame de
*>1.
'f{
me
vint
rendre
v1füe
avec
Mademoi fe lle
fa
fill e. L'Abbé
prit congé de
la
compagnie,
aprés
s'erre engagé evec fo n honneteté ordinaire
a
nous
donner
un aprés-midi
la
fema ine fu ivante
pour
continuer nos Entretiens
fur la
nou velle Verfion
du
l)ere Bouhours . Je
vous
en rendrai
compte
avec la
meme
exaéb tudc . Soyez
perf
uadée ,
M
A
e
H E R
.E
o
A ME ,
que
je
vous
honore,
&
que je vous
aime
:m
de l~
de
ce que je
v<:>us puis exprimer . Fa ires,moi
f honnem ',.&.
la
grace
d'
avo1r un peu
de
reciproque
pour v<}cre tres-humble
&
tres-obe
·l nte
fe rvante .
Cbarz:..