904
}).
NATA LI S Al E X A N DR I E P
l
S T
v
l.
JE.
duire :
Et l'on fe fervira pour vous de la m8me mefure done vous vous {ere'{ fer.;
•vis
peur
-mefurer les autres.
XXI. Je puis bien moins fouffrir
fa
VerGon du derni er Verfet de ce m€–
me
Chapitre :
Car il les enfeignoit cornme un homme qui a autorité
,
&
non pa s
comme les Scribes
ni
comme les Ph,1ri{1ens.
11 devoit: tradnire,
Il
les enfeignoitcum
me "yant autorite,
felon
l'Edit ion Latine,
Sicut potefiatem babens
•
Pourquoy
a–
t-il ajouté,
Comme
un
homme
?
Jefos Chriíl: enfeignoit comme ayant autorité,
non pas emane qu'Homme fi rnplemenr, mais cornrne Homme-Dieu , comme
Leg islateur Souverain,
&
Ma!cre de rous les Hommes • 11
n'
enfeignoit
pas
comme les Prophetes qui difoient,
Voila ce que
dit
le Seigneur:
Mai
il parloic
en fon propre nom, comme étant
luy - m~me
le Seigneur:
EgtJ
autem dico vo·
bif.
Il ne parloit pas Íeulement
ali
'
oreilles
j
il parloit
au
C<Dllt',
e11
infpirant
des {entimens de crainte,
&
d'amour , changeant ,
&
converti!Tanr
les peche–
urs,
&
confirmant
fa
Doétrine par un nombre
i nfü~i
de Mi racles, qu' il ne
fai foit
pas
en prianr ,
mais
en
commandant, comme Mahre de
la vie,
&
de
la
mon,
&
comme
ayant
rout pouvoir da ns Je
Ciel,
for
1.1
Terre,
&
fur les
EL fers. Le P. B.
a
done corrompu l'Ecrirure en cet endroit, en traduiíant
I l
Les enfeignoit comme
rm
Homme qui a autoritt.
Les
Pli!Jri f1 ens,
&
les Doéteurs
de la Loy n'enfeignoieot-ils pas comme des Hommes qui avoient
antorité ,
pu is qu'ils étoienc Maí'tres en Ifrael, qu'ils étoien t affis for la Chaire de
Mo!–
fe,
&
que J efus Chrift meme <lit aux Juifs d'obferver ,
&
de faire tout
ce
qu'ils ordonnent? Cependant Jefus Chriíl:
n'enfeignoit pas comme les Pharifien s
,
&
les Doéieurs de la
Loi.
Il eíl: done évident que cette autorité avec lar¡ uelie
il enfeigno-it, felon
Ja
remarque de
l'Evang
liíte, n'étoit pas firnpkmenr l'au–
toriré d'un Homme , mais d'nn Homme -Dien.
XXII. J'ay remarqué, Jjoúra Ja Préfi den te, que le P. B.
traduit en deux
endroírs du nellviéme Cha picre ,
PTenez courage,
ot\ il devoit traduire
felon
l' Edition Latine,
Ayez confiance,
Ver[.
2.
Man fils, prenez. courage
,
v os pecbez
vous font remis
.
Ver
f.
n.
Prenez courage, ma filie, cv8tre foy vous a fauv ée
•
U
y
a dans Ja Vulgate,
Confide ,
c'eíl: a dire,
/iyez confiance ,
comme k P. A
me–
lotte,
&
l~s
Auteurs de la Verfion de
Mons
ont tradu it •
Il
eíl: certún que
Je fus Chriíl: ne demando it pas feú lement aux malades
qll'il
gu riffoit ,
qu'
ils
priífent cour
age, cequi eíl: purement humain : m:iis il exciroit:
leur
foy
par
ces paroles,
Confi.de,Ayez confiance. Il demandoit qn'ils ne doutaílent
poi 1~ t
de
fa
Toute-puillance,
&
il les portoit
a.
efpere r de
fa
mi fericorde la guen –
fon. de toutes leurs infümirez ípiricuelles,
don~
les maladics de
leurs corps
éro1en t
les figures.
-
X X11
I.
J'
aurois
cru,
dit la M1rqu iíe , qu'un
grand
pu riíle cor.dme
I~
P.
_Bouhours
auro ir
du
choifü les
meilleurs
cermes;
&
qu' au lieu de tradmr.e ,
(a)
Il_leu~
donna le
pow~oir
1e cbaffer les efprits
immondu,
il auroit díl
tra<lutre,
Zes
efprz~s impu~s
•
A.u .lt eu de
di
re , (
b) l ls v ous fervnt flageller dans leurs
yna–
gogues ,
il
aurott du
d1re:
I ls vous fero nt foiie ter .
C' étoit afTez de con fer
~r
l
~ot
de_
fla$ellation
pour Ja paffion de
J E
sus-CH
R 1
s
T
•
Cependant
j
u ·
bi_en
lu1
~
ire
grace for cela. Mais je
ne
f~a uro is
lui µaífer 11 Verlton du
d1~- ne~v1erne
Verfet dn Chapitre
ro.
Or quand on vous livrera
,
ne
fvngez
pomt
,m
~omment
vous parlerez
,
ni a ce que v ous direz
:
Car ce que , vous au–
rez a d1re
VfJ-US
fe ra fuggeré d
l' heure méme
.
C' eíl:
parl r en
crourdy
{a)
Ch.
I
•
Verf. r.
{h)
Ved.
17.
que