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P. NA TA
L.
ALE X
A
NDR I E
PISTO
1 tf.
abondrnte que celle des Pharifiens ,
autrement
ils n'
entreronc
point
d~ns
le
Royamne de Dieu.
C'
eíl:
J E
sus-C H
R
Is T
qui parle •
V
aumone
d'
un riche
Chretien, e' eíl:
fa
juílice, felon le langage de l' Ecriture Sainte.
(a)
L'
hom..
me qui craint Die1-1
,
répand.
fer
biens av ec
l1bm1littf
f
ur
les paoores : (b) Sa
ju/lite
demeure· dans taus les {ilcles
;
dit
le
Prophec
•
(e)
Prennez bien garde de ne pas
fair~
v6tre jufiice dev ant les hommes
,
dit
J
Es
u
s-C
H R 1
s
T •
Lors- done que
't'OUs
donnez l" aum8ne
,
ne faites poinr fonner la trompet
te d.evant vous
,
comme font les
bypoc
rztes dans leurs synagogues
.
Ma is lors que- v
o.urJerez. l' aum8ne
,
q14e
v8trc
main
gaur.hene f fache point ce que fait l
dro1te •
•• (d) Dieu qui donne la femenc e
ti
celui qui feme P•ir les aumones
,
vous
dJJnnera
le pain áont v ous a•vez be[oin poro
vi'vre,.
&
multiptiera la
f
emence ele vos charíuz,
&
fera croítre de pllls en plus les
fruits de
vom
j ufiice
•
Sí
l'
au rnone efl: L1
jufüce
du rí<:he Chre-tien : Si
la
ju–
frice du Chrecien doit erre plus abondante que celle des Phariíiens
&
des Do–
él:eu rs· de la Loi:
Si
les PhariGens donnoíent la dixiéme partie de leur revenu
:mx pauvres, jugez de l' obligat ion d' un riche Chrerien, puur qui
Jefos -Chrift
a
répandu
fon Sang ,.
ce qu'
il
n' avoit point encore fait pour
les
Juifs .
Si
cette Morale n>ell- pas acrnmmodante pour
la
cupidité ,
elle
n'en eft pas rnoins
veritable • Si ce n' eíl: pas celle de qu lques nouveaux CafuiH:es, ni de
Y
Anteur
Anonyme, e' eíl
e
elle de
JE
s u s-CH
R.
1
s
'f ,
ex:pl iquée par les Peres de l'Egli–
fe, particulieremem
pa r S ..
Auguftin.
(e)
Ernbefcamus, Fratres, Decimasdab.int
pro quibus Cbri/lus nondum Sanguinem fude rat
•••
(f)
Qyid dixerit viv us qui pre¡
nobis mortuur efl, non tacebo.
,,
Niíi abundaverit juH:itia veH:ra plufquam Scri–
" barum
&
Pharifaorum , non intrabitis in Regnum Czlorum • ,,
Zlle nos non
palpat; Medicus efi, ufque ad vivum pe;·venit
.•
Scribi:e
& Pharif
dZi
decimas dabant ..
.Quid
e/l?
l nterrogJte v os ipfos. Pidete quid fac iatis, de quan.to- f.iciatir, 9uid detis
>
quid vobis relinquaz is; quid mifericordite impendaJis
,
quid
luxuri~
refervetis.
Monfeigneur l' Archeveque
j~1gera
fi
les propofüions (g) de l' Auteur Ano–
nyme ne meritent pas la Cenfilre •
(b)
Le
jeuTJe
de celui
qui ne
pard~nne
pas les injures
quy
il a rerué·s,.
efi
meritoire.
(i)
Le
j~une
de celui qrJ.i pouvant
y
joindre l' aum8ne
>
ne
l'
y
joint
[JM
,
eft
meritoire
•
(k.,) Ceux qui enfeignent ou qui p.rtcbent le contraire
,
f ourniffent aux libertins
ef!r
~ux
mondains un prétexte de ne pas jeún.e1•
le Caréme.
CHAP IT RE
X I I.
De
l'
Infidelité
&
de l' Idoltlttie.
L '
Auteur Anonyme
fai t voir par
tout fon
ignorance
&
fa
'paffiod1 •
l!
critique deux Regles que le Pere J\lexandre a é-rabljes en traimnt <le l'
ipfidelité, qui font énoncées en ces termes .
In/idelitas
graviffimum
efi
omnium
pecca orum
qu~
in perver{1tate morum
contingi
nt
•
L'
infidelite
efi le plus grief de tom les pécbtz qui dereglent les
m~·.;·s
·
ldololatria peccatorum omnium
grnviffimum
efi
•
L'
z
ola !rie efi le
pli1s
grand de–
teuJ lus pee
hez.
On
{a) Matt.
~.
i.o.
(b)
Pfalm.
1rr.
S.
{e)
Mart . 6,
l,
J.
3.
(d)
l.
Cor.
9.
r~ .
(e)
Enar.rN. in
P{al.
146.
(
f)
&
Serm.
8).
alit:tr
.z.o.) .
de
Temfore.
(g) PropoÍltion de
J'
Auteur Anonyme .
( h)
rbi tl.
(i)
füid.
(.k)
Tom.
9
e . .);. A rt
S.
Re.,,..
r9.
p.
u.z..
&
A rt;
t..¡..
Reg.
7.
p.
~z. 6.